Etre gaulliste aujourd’hui

Le gaullisme est une pensée vivante, pas une doctrine figée. Parce que c’est une vision de l’avenir et que l’avenir, tel l’horizon, s’éloigne sans cesse à mesure qu’on s’en approche, il ne peut être aujourd’hui exactement ce qu’il fut hier et ne sera pas demain ce qu’il doit être aujourd’hui.

Un gaulliste, un demi siècle après la disparition du général de Gaulle, ne peut en conséquence être le simple conservateur du patrimoine politique et national légué par le grand homme. Connaître l’intégrale des dits, écrits et faits du Général, les bien comprendre, les approuver sans exception, c’est être un érudit et un admirateur ; ce n’est pas être, véritablement, gaulliste.

  • par Francis Choisel

Le gaullisme est une pensée vivante, pas une doctrine figée. Parce que c’est une vision de l’avenir et que l’avenir, tel l’horizon, s’éloigne sans cesse à mesure qu’on s’en approche, il ne peut être aujourd’hui exactement ce qu’il fut hier et ne sera pas demain ce qu’il doit être aujourd’hui.

Un gaulliste, un demi siècle après la disparition du général de Gaulle, ne peut en conséquence être le simple conservateur du patrimoine politique et national légué par le grand homme. Connaître l’intégrale des dits, écrits et faits du Général, les bien comprendre, les approuver sans exception, c’est être un érudit et un admirateur ; ce n’est pas être, véritablement, gaulliste.

Pour l’être, il faut être capable de vivre le gaullisme, au sens où la vie est transformation permanente de ce qui est pour l’adapter aux événements qui se succèdent et à l’environnement qui se transforme. Bien plus, on doit pouvoir produire du gaullisme à partir de rien.

J’entends par là que face à un problème qui se posait en 1940 ou en 1960, et auquel de Gaulle a apporté en son temps une réponse, ou plus exactement sa réponse du moment, problème qui se pose encore quoique dans des termes différents, nous pouvons mutatis mutandis partir des solutions gaulliennes et les actualiser pour que, tout en restant gaulliennes, elles soient pertinentes aujourd’hui. Je prétends en outre que face à un problème qui ne se posait pas du vivant du général de Gaulle, ou à propos duquel il n’a rien légué, il existe aussi une solution gaullienne, à imaginer de toutes pièces.

Dire cela, c’est souligner que le gaullisme est plus une démarche mue par un état d’esprit qu’une série de propositions concrètes, politiques, constitutionnelles, économiques ou autres. Tel qui spontanément possède cet état d’esprit et sait mettre en œuvre cette démarche, après de Gaulle comme avant lui ou à côté de lui, peut être qualifié de gaulliste. Pour être concret, disons qu’un Français – et il y en eut – qui n’a pas entendu l’appel de juin 1940 et qui, de son propre mouvement refusa la défaite, pour les mêmes raisons, avec la même analyse et le même objectif, est gaulliste. Tel autre qui, dans les siècles précédents, ou prochains, a agi ou agira de même dans des circonstances semblables est également gaulliste, qu’il se dise tel ou non, qu’il le sache ou pas, et même s’il le récuse.

Si l’on accepte cette définition, on comprend mieux les mécomptes de la postérité politique du général de Gaulle. Il fut de son temps entouré d’admirateurs, d’inconditionnels même, et obtenu d’eux un soutien sans failles. On parlait alors de godillots. Ceux qui ont survécu ont vaillamment défendu l’héritage. Mais combien étaient des gaullistes véritables, au sens que nous donnons à ce mot ? Combien, au-delà de l’admiration et de l’adhésion, étaient capables de produire eux-mêmes du gaullisme ?

Au fil du temps, ces serviteurs zélés ont peu à peu disparu ; mais ce n’est pas leur absence qui a progressivement effacé le gaullisme de notre paysage politique. C’est, avant même leur disparition, le mouvement des choses qui, pour décliner une expression gaullienne bien connue, n’étaient plus ce qu’elles avaient été. Ainsi, depuis l’écroulement du bloc soviétique, de quel usage peut nous être la référence à « la détente, l’entente, la coopération » ? A peine reste-t-il quelques pistes à tracer dans nos relations avec la Russie, à partir de l’objectif fixé par lui d’une Europe « de l’Atlantique à l’Oural ».

Soyons encore plus précis. François Mitterrand n’était pas gaulliste ; mais en matière de relations entre l’Est et l’Ouest, comme de dissuasion nucléaire, il a préservé l’héritage et s’est coulé dans la politique gaullienne. Or, lorsque le rideau de fer s’est levé, il s’est trouvé privé du référentiel gaullien. Il fut alors manifeste qu’il est bien différent d’appliquer une politique gaullienne et de la concevoir. Jamais par exemple, de Gaulle n’eut, comme lui, commis l’erreur d’anticipation consistant à cautionner le gouvernement est-allemand à la veille de la chute du Mur. Certes, il avait prévenu Adenauer que la république fédérale devait s’armer d’une patience à toute épreuve quant à la réunification, réunification qu’il ne souhaitait certainement pas car elle rompt en notre défaveur l’équilibre au sein de l’Europe. Mais, face à l’irrésistible force des choses, il eut changé son fusil d’épaule. Il eut imaginé sur le sujet une nouvelle politique, produit un nouveau gaullisme différent du précédent, ce dont Mitterrand et tous les gouvernants et opposants du moment furent incapables.

« Copier dans le détail au lieu de copier dans son esprit, un gouvernement passé, écrivait Napoléon III, ce serait agir comme un général qui, se trouvant sur un champ de bataille où vainquit Napoléon ou Frédéric, voudrait s’assurer le succès en répétant les mêmes manœuvres. ». On dirait plus familièrement qu’il existe toujours des généraux qui veulent refaire la guerre d’hier au lieu de préparer celle de demain. Des hommes politiques aussi.

C’est pourquoi, si nous voulons que la France cesse d’aller à la dérive, qu’elle retrouve sa grandeur et les Français leur indépendance et leur prospérité, il appartient à ceux qui croient en la pertinence des choix opérés par le général de Gaulle entre 1934 et 1969 de produire un nouveau gaullisme, un gaullisme résolument neuf dans tous les domaines. Faute de quoi, d’ailleurs, les Français, plus clairvoyants qu’on ne le croit, ne les suivraient pas.

Produire, et non reproduire, là est le maître mot.

F.C.

12 commentaires sur Etre gaulliste aujourd’hui

  1. Etre gaulliste c’est aussi transcender le clivage droite/gauche! Ce que les épigones du Général ont bien oublié tant ils n’ont cessé de se droitiser. Je redis que seul actuellement Nicolas Dupont-Aignan le tente non sans difficulté dans la continuité de Philippe Seguin qui avait renoncé au combat politique d’où le fait que ses adversaires lui aient rendu lors de sa mort un hommage trop unanime pour ne pas être suspect. Jean Pierre Chevènement l’a tenté à partir d’une position de gauche dont il n’ a jamais vraiment voulu se départir: il est toujours rentré dans le rang. François Hollande disait alors de lui « grands principes et petits arrangements » moyennant quoi en avril 2002 il a tout perdu, il est mort politiquement.
    L’UMP est un signe parmi tant d’autres de la mort politique du gaullisme comme l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, le plus a-gaulliste des présidents, comme l’existence et l’audience du FN version Marine Le Pen qui a un boulevard devant elle si elle fait faire à son parti une vraie mue idéologique et politique.

  2. Etre gaulliste c’est avoir le service le l’Etat et de la Nation dans sa continuité historique qu’elle soit monarchique et/ou républicaine. Avoir conscience que le Général par les institutions qu’il nous a légué a crée une monarchie élective ce dont la plupart de ses héritiers, épigones, continuateurs n’ont jamais voulu voir et que même ils ont détruit par l’instauration du quinquennat qui rabaisse la fonction présidentielle à un simple chef d’une majorité électorale de circonstance, parlementaire et la fonction de premier ministre à celui de directeur de cabinet du président.
    Le gaullisme n’a jamais été mieux trahi que par ceux qui s’en réclament le plus bruyamment et l’existence et les succès du FN depuis 30 sont les signes de la mort politique du gaullisme. Actuellement seul Nicolas Dupont-Aignan relève le défi d’incarner ce gaullisme mais plutôt de droite en refusant de voir le caractère monarchique de la Vè, compromis entre notre histoire monarchique et républicaine. Pompidou puis Chirac ont détruit le caractère progressiste du gaullisme: la participation, la présence syndicale au sein des comités d’entreprise qui est un aspect de ce compromis entre socialisme et capitalisme, avec un état-providence conséquent pour les protéger les salariés de la violence de l’économie libérale qui sévit de nos jours.

  3. Il y’a, encore, de nombreux politiques qui se disent gaullistes… Même à l ump une motion a fait 12 % environ des voix. Mais sérieusement, comment se dire gaulliste et accepter l’Euro ? Perdre la gestion de sa monnaie, de ses finances est évidemment ne plus être un pays indépendant, ne plus être une nation. DLR est loin d’être parfait .. mais vous en connaissez des partis qui demandent clairement la sortie de la monnaie unique et j’ajouterai de l’OTAN ?

  4. Nicolas Dupont-Aignan a toute sa place sur ce site. Il vous suffit de faire une recherche sur son nom. Mais mon site Gaullisme.fr est totalement indépendant des structures politiques. Et puis, beaucoup d’articles de membres de DLR y sont également produit.

  5. Bellenger Pierre // 21 novembre 2012 à 15 h 53 min //

    Wikipédia définit très bien les principes du Gaullisme. Il reste à les appliquer.
    Mais Comment faire avec des citoyens dont le cerveau a remplacé la logique par des sentiements ? Ils sont incapables d’appliquer des principes ; ça ne les gêne nullement de faire l’inverse et de se dire gaullistes.
    Voilà de quoi est mort le gaullisme. Il s’est dissous avec une facilité remarquable dans l’UMP et le Front National. La DLR en meure elle aussi.
    Entre les principes du Gaullisme et les principes de la Pensée-Unique, c’est une opposition, une inversion absolue. Or il y a poutant des Gaullistes Sarkosistes ??????? Allez comprendre !

  6. Jean Claude GENTY // 20 novembre 2012 à 20 h 29 min //

    Je suis, je crois, sur un site qui s’appelle Gaullisme.fr. Auquel d’ailleurs je suis abonné.
    Je le consulte très régulièrement et suis toujours, vraiment toujours plus qu’étonné de voir si rarement parler de Nicolas Dupont Aignan.
    Il me semble que seul cet homme politique, à ce jour dit et redit sans jamais varier que pour retrouver notre indépendance et notre grandeur, il faut se débarrasser du carcan de cette europe (sans majuscule) qui
    nous asservit.
    Alors, bien sûr, il ne promet pas des lendemains qui chantent, mais comme avait dit aux Britanniques en son temps Churchill « de la sueur, du sang et des larmes ».
    En cette période c’est bien mal vu, aussi, nos pantins gouvernementaux ne s’y risquent pas.
    Cela a un vilain remugle d’avant guerre ce défaitisme, non ?

  7. Etienne Jean Marie // 19 novembre 2012 à 21 h 32 min //

    Je dirai que, depuis que je suis parvenu à l’âge d’homme, mon parti c’est la France ! Je suis un partisan déterminé de qui sert les intérêts et la gloire de mon pays et je serai toujours un opposant farouche de qui s’en sert au lieu de le servir.
    Par ailleurs, il est illusoire de faire croire, quand cela gêne, que le gaullisme est mort avec de Gaulle. C’est trop facile et simpliste. Le gaullisme, s’il n’est pas une doctrine comme on peut l’entendre quand on parle de « communisme », de « socialisme », de « libéralisme », personne ne peut contester que ce que nous a laisser le Général en héritage est bien un corps de doctrines spécifiques, en matière d’indépendance nationale, de souveraineté, de conception de la défense nationale, de la construction européenne, des relations sociales et la place des salariés dans l’entreprise et le tissu économique… Et surtout, du rejet des extrêmes de droite et de gauche.
    Voilà, encore une fois, ce qui me distingue bien des partis politiques. Et je ne me prive pas de conclure par la maxime, que nous connaissons tous, du général De Gaulle : Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres.
    On comprend mieux en tout cas que les Français se détournent de nos hommes politiques qui par leur ambition personnelle détruisent les valeurs fondamentales de la démocratie. Je reste persuadé que la situation politique en France est aggravée par le fait que nous n’avons plus d’hommes d’ État mais tout simplement des politiciens, ce qui fait une grande différence. Churchill le disait : “Le politicien pense à la prochaine élection, l’homme d’ État à la prochaine génération.” Les hommes comme Churchill et de Gaulle plaçaient l’intérêt de leur pays au-dessus du leur, ce qui n’est pas le cas de la plupart de ceux qui nous gouvernent de droite comme de gauche.
    Dans un monde où le fric est roi, l’avidité règne en maître absolu. Être Gaulliste aujourd’hui c’est avoir un profond respect de son pays, de ses lois, et de son intégrité. Mon combat continue, mes convictions restent intactes…
    Jean Marie Etienne

  8. La raison de vivre du GENERAL etait la FRANCE donc son idée directrice qui se résumait en peu de mots :
    Indépendance et Grandeur de la FRANCE
    Les commentaires concernant ceux qui ont vendu la FRANCE à  » l étranger  » sont pertinents .
    Pour ma part , GAULLISME signifie INDEPENDANCE et LIBERTE de la NATION
    Mais sommes – nous encore une NATION ?
    frontières , monnaie , . . .

  9. De Gaulle avait un objectif : la France, sa grandeur, son indépendance.
    Toute sa politique tendait à servir ce pays et son peuple en équilibre des intérêts intérieurs et extérieurs en présence.
    Les circonstances n’ont jamais changé cet objectif, elles ont uniquement influé les moyens de le poursuivre.
    Il ne faut sans doute pas confondre « gaullisme » qui est donc la traduction politique de cet objectif de fond et « gaullien » qui est la représentation d’une posture de forme : service de l’Etat, honnêteté, rigueur…
    Celui qui confond les deux approches se trompe : on peut être gaullien dans la posture et adhérer à un projet politique aux antipodes du gaullisme. Inversement, on peut être gaulliste et ne pas être très honnête….Certaines affaires politico-financières affectant la classe politique (UDR/RPR/UMP…) nous le rappellent malheureusement.
    Il y a une troisième possibilité : celle qui veut que l’on se prévaut du gaullisme (sans être gaullien par ailleurs) comme d’un label de qualité, le gaullisme « canada dry »; cela en a l’odeur, la couleur, mais cela n’en est pas. Le mot « fait vendre » en politique…
    Enfin, affirmer que De Gaulle était un pragmatique au point de vouloir faire croire qu’il aurait pu avoir autre chose que la France, sa grandeur et son indépendance, en ligne de mire, c’est introduire un relativisme absolu dans toutes les pensées, c’est vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes. C’est vouloir faire croire qu’il aurait validé la disparition de la France dans le truc européen noyé dans le machin de la finance et du commerce mondial…E.P

  10. saforcada david // 18 novembre 2012 à 23 h 25 min //

    je ne me dis gaulliste, je suis bonapartiste (oui cela existe encore) et je me retrouve tout à fait dans le propos de M. Choisel. gaullisme, bonapartisme une vision à 99% identique et un présent tel que le définit M. Choisel, une certaine idée de la France immuable (comme le souligne Julian) mais qui doit être une avancée et non une copie du passé. j’approuve totalement. pour moi notre combat est commun et nous devons aller sur la même voie.

  11. Francis Choisel a raison. Le gaullisme, c’est une certaine idée de la France; certaines idées qui font la France. Le gaullisme, c’est un objectif français ; mais la politique, c’est tracer sa route vers cet objectif, route qui ne peut être que adaptée au relief que l’on parcoure ; qu’à la situation présente et à vue.

    Je suis presque d’accord avec le commentaire de Julian (1). Hormis pour ceci : « Le seul homme de stature d’homme d’Etat gaulliste depuis 40 ans est mort de chagrin. Il s’appelait Philippe Séguin ! » Non, malheureusement ! Philippe Séguin n’avait pas la stature d’un homme d’Etat gaulliste. Car un homme d’Etat n’est pas un philosophe, qui serait tout de réflexion, mais un homme politique, qui fait de la philosophie _appliquée_. On pourrait citer Richelieu (Testament politique) :

    Bien que la teste soit ce qui guide le reste du corps et que le jugement soit la partie la plus essentielle à celuy qui commande, il est vray néantmoins que je souhaite plutost en un général d’armée beaucoup de coeur et un médiocre esprit, que beaucoup d’esprit et un médiocre coeur.

    On s’estonnera peut-estre de cette proposition, parce qu’elle est contraire à ce que plusieurs ont pensé sur ce sujet, mais la raison en est évidente :

    Ceux qui ont un grand coeur ne s’estonnant du péril, tout l’esprit que Dieu leur a donné et leur jugement les sert fort bien en telles occasions, au lieu que ceux qui ont fort peu de coeur, s’estonnant aisément, se trouvent au moindre danger si troublez que, quelques grands esprits qu’ils ayent, il leur est du tout inutile, parce que la peur leur en a osté l’usage.

  12. Le gaullisme n’est pas une doctrine figée, dites-vous. O certes ! Néanmoins il y a les grands principes, maintes fois réaffirmés, et mis en ouvre, entre 1944 et 1969, par leur auteur !
    Il serait un peu trop facile de s’en délester, par convenance. Comme l’ont fait nombre de soi-disant gaullistes !
    Rappelons les principaux :
    – indépendance nationale ( qu’en ont fait les Giscard, Mitterrand, Chirac et Sarkozy ?… une peau de chagrin)
    – la maitrise des outils régaliens: monnaie, justice, armée, crédit, ressources naturelles ! Même remarque que ci-dessus !
    – la souveraineté du peuple qui (disait-il) se confond exactement avec la démocratie… Et certains, pour couvrir Barre, Chirac, Juppé, Barnier, Villepin et autres pseudo-gaullistes, voudraient nous faire accroire que De Gaulle eût signé l’Acte Unique,! Maastricht ! Amsterdam ! et n’eût pas absolument respecté la volonté des français exprimée lors du référendum de 2005 !
    C’est tordre la réalité.
    La crise de confiance et la dépression intellectuelle dont souffre notre pays provient, en large partie, des mensonges proférés par une classe de politiciens professionnels (se réclamant souvent du gaullisme), qui, depuis 40 ans, a grassement vêcu sur la dynamique gaulienne des années 60… Or elle a laissé dépérir l’Etat ! S’abimer la nation dans le marécage européen ! Elle a désarmé son industrie ! Découragé nombre d’esprits créateurs !
    Le seul homme de stature d’homme d’Etat gaulliste depuis 40 ans est mort de chagrin. Il s’appelait Philippe Séguin !
    Oui, une régérération est nécessaire. Elle ne pourra pas se faire avec les complices de notre abaissement !

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