Il y a 42 ans : la France en deuil

 

 

Pour l’accompagner à sa dernière demeure, le général de Gaulle avait souhaité la présence à Colombey-les-Deux-Eglises « des hommes et des femmes de France et d’autres pays du monde ». Vœu largement exaucé. Rues bloquées, arbres et toits pris d’assaut : lorsque l’engin blindé portant le cercueil du plus illustre des Français franchi la grille de la propriété des de Gaulle, ce sont plus de 80.000 personnes qui se sont massées le long des quelques centaines de mètres de la petite route qui conduit de la Boisserie à l’église, ou agglutinées autour du cimetière…

500 000 personnes de la Concorde à l’Etoile.

Après les émouvantes cérémonies de Colombey et de Notre-Dame, c’est sur les Champs-Elysées que le peuple de Paris a rendu un dernier hommage à Charles de Gaulle. Sous une pluie glaciale, derrière des rangées de drapeaux tricolores qui barraient toute l’avenue, une foule évaluée à plus de 500.000 personnes a défilé, de 18h00 à 20h30, de la Concorde à l’Arc de Triomphe.

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6 commentaires sur Il y a 42 ans : la France en deuil

  1. Christian PERUT // 29 novembre 2012 à 10 h 11 min //

    j’avais 14 ans lorsque j’ai pu serrer la main du Général à Soissons, je n’en souviens comme si c’était hier; élévé dans la mouvance Gaulliste, je reste toujours fidèle à ces idées, héritées de mes parents, et lorsque je me suis recueilli le 9 novembre dernier sur la tombe de la famille De Gaulle, au côté de Nicolas Dupont-Aignan, plein de souvenirs m’ont envahi. J’ai aussi pensé à tous ces politiques d’aujourd’hui qui se réclament du Gaullisme et qui n’en appliquent même pas les bases.

  2. HOMMAGE A TOUS NOS POILUS

    Ils sont morts pour leur patrie, parfois dans d’atroces souffrances et dans une détresse incommensurable sans la moindre enveloppe charnelle et apaisante pour rendre leur fin plus douce. Livrés à la terre, seuls face à l‘inconnu et peut-être face au néant. Puis La terre et le ciel ne faisant plus qu’un. Certains étaient bien jeunes, arrachés à leurs familles endeuillées et inconsolables et à leur terre natale parfois si lointaine du front.
    Quel rôle difficile pour celui qui était, tantôt le porteur de la bonne nouvelle mais pour combien de temps, tantôt le messager de la mort confronté aux visages de la stupeur, de l’incompréhension, de la consternation des familles et des ami(es). Le saut vers l’autisme permanent ou la folie pouvait succéder à l’annonce du deuil. La faucheuse frappe au hasard.
    La guerre devait être courte. Quelques mois tout au plus. Tous imaginés la délivrance sur le quai d’une gare ou devant la porte d’un foyer, peut-être mutilés mais vivants, la joie des retrouvailles, les étreintes, les embrassades, les sensations, les odeurs et les douceurs d’un premier ou d’un dernier enfant que portait dans son ventre l’épouse avant le départ de son bien-aimé.
    Enfin la vie allait reprendre au son doux des oiseaux et des multiples parfums enivrants exhalés par la terre et non plus sous l’enfer du sifflement permanent des obus meurtriers.
    C’était enfin la relève tant espérée pour récolter les moissons, participer aux vendanges, reprendre les labours réservés aux bras vigoureux. C’était reprendre le rythme normal de la vie au son doux et apaisant d’une cloche qui tintait au loin.
    Qu’ils reposent tous le cœur en paix et l’esprit non tourmenté.
    Ils n’étaient pas des lâches.
    Ils ont dépassé les limites des forces humaines.
    Jusqu’où est-on tenu à l’impossible ? Jusqu’au risque de sa vie ?
    C’est l‘une des questions du jour qui se pose au moment de cet instant de recueillement!

    René Floureux 11 novembre 2012, 11 heures

  3. Il me manque.Parfois , je pense à lui et je me dis « Qu’aurait- il fait , qu’aurait -il dit ? « devant certains faits qui se passent actuellement dans notre France et dans le monde . Avec lui , j’avais confiance . Il agissait toujours pour le bien de notre pays et du monde.

  4. In memoriam.

     » Il n’ y a que l’exceptionnel qui ait un queconque intérêt en ce monde. » Goethe

  5. CAPITAINE Martine // 9 novembre 2012 à 10 h 09 min //

    je voue une reconnaissance sans cesse renouvelée à l’homme qui sut dépasser tous les clivages pour sauver son pays. Au delà de l’exemple politique , j’en ai fait ma philosophie ne jamais faillir, ne jamais faiblir .C’est quelquefois difficile mais que davantages pour affronter la médiocrité à laquelle nous sommes confrontés.Merci encore mon Général (j’ai tendance à prendre le pronom comme très possessif!)

  6. Bonjour,

    J’apprécie particulièrement votre site et je me permets de vous présenter mon livre.

    Comment sortir de l’Europe sans sortir de table (ou les 10 bonnes raisons de reprendre son destin en main).

    Ci-joint l’interview :
    http://www.courleuxsansfrontieres.com/Jean-Luc-Mordoh-citoyen-europeen-auteur-Comment-sortir-de-l-Europe-sans-sortir-de-table-Le-Traite-de-Fonctionnement-de_a517.html

    Un livre ludique, festif et cynique où de Gaulle y est cité avec éloges.
    Un livre qui nous rappelle qu’être Français, c’est être libre d’aimer le camembert.

    Très cordialement.

    Jean-Luc Mordoh

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