Ma règle d’or : pas de dialogue avec le FN

La semaine dernière, les propos de Nicolas Dupont-Aignan sur le Front National ont déclenché une grosse polémique sur laquelle je n’ai voulu revenir qu’après en avoir discuté en interne. Deux commentaires : il faut veiller à bien rester sur ce que NDA a dit, et le FN reste, pour moi, totalement infréquentable.

Un parti, ce n’est pas ses électeurs

J’ai toujours distingué les électeurs du FN du parti. Il faut écouter les électeurs, même dialoguer avec eux, essayer de comprendre les raisons de leur vote, le respecter, même si on essaie de les convaincre de l’impasse qu’il représente.
D’ailleurs, quand Sophia Aram les avait insultés, j’avais dénoncé ses déclarations. Je crois, que, comme Todd l’avait souligné, ils sont surtout malheureux politiquement, et j’ajouterai, en colère, devant des grands partis qui les laissent à la merci des conséquences de la globalisation néolibérale. C’est bien pour cela que le vote FN est un vote social.

pinsolle1La semaine dernière, les propos de Nicolas Dupont-Aignan sur le Front National ont déclenché une grosse polémique sur laquelle je n’ai voulu revenir qu’après en avoir discuté en interne. Deux commentaires : il faut veiller à bien rester sur ce que NDA a dit, et le FN reste, pour moi, totalement infréquentable.

Un parti, ce n’est pas ses électeurs

J’ai toujours distingué les électeurs du FN du parti. Il faut écouter les électeurs, même dialoguer avec eux, essayer de comprendre les raisons de leur vote, le respecter, même si on essaie de les convaincre de l’impasse qu’il représente. D’ailleurs, quand Sophia Aram les avait insultés, j’avais dénoncé ses déclarations. Je crois, que, comme Todd l’avait souligné, ils sont surtout malheureux politiquement, et j’ajouterai, en colère, devant des grands partis qui les laissent à la merci des conséquences de la globalisation néolibérale. C’est bien pour cela que le vote FN est un vote social.

Dialoguer avec les électeurs est une chose, mais dialoguer avec le parti en est une autre, radicalement différente. Certes, des conditions strictes (non réunies à ce jour, et sans doute jamais) sont posées à ce dialogue mais ce coup médiatique me met mal à l’aise. Pour moi, on débat avec le FN, on ne dialogue pas avec lui, même de manière hypothétique. Car un dialogue peut indiquer une possibilité d’accord. Et c’est dommage car nous avions été plus clair que l’UMP lors des élections législatives et avions évité toute ambigüité. Il est donc malheureux de brouiller notre message.

De plus, il faut être clair, quand un parti dix fois plus petit qu’un autre évoque un dialogue avec ce dernier, cela donne fortement l’impression qu’il est prêt à lui donner un coup de main ou le rallier, même si cela est faux ici. En outre, comment expliquer aux électeurs pourquoi nous soutenir plutôt que le FN si on semble s’en rapprocher ? Par delà le jugement que l’on porte à l’égard de ce parti (je vais y revenir), je crois que c’est un véritable suicide électoral. Le rapport de force actuel rend le discours totalement inintelligible et, pire, il semble donner une caution positive au FN.

Le loup déguisé en blonde ?

Le problème pour moi est que je refuse d’apporter le moindre concours à un parti d’extrême-droite comme l’est le Front National. Comme je l’avais expliqué en mars, si j’ai pris ma carte du RPR à 17 ans, quelques mois après, ma première prise de parole publique (dans mon lycée) a été pour dénoncer le danger que représentait le parti de Jean-Marie Le Pen. J’ai toujours combattu ce parti, comme l’illustrent mes prises de position entre les deux tours des élections cantonales de 2011, pendant la campagne présidentielle ou entre les deux tours des législatives et cela ne changera pas.

Car il est bien évident que les extrémistes cherchent à apparaître plus modérés pour attirer plus de voix. Ce n’est pas parce que l’on met des branches de chêne sur un sapin qu’il en devient un chêne. Il serait bien naïf de s’arrêter au programme du FN pour le juger. Il faut se souvenir de ce que disait Marine Le Pen sur Europe 1 en 2010, où elle trouvait du charme aux dérapages de son père. N’y-a-t-il pas qu’une personne d’extrême-droite pour trouver du charme à « Durafour-crématoire » ou au fait de qualifier de « détail » les chambres à gaz des camps de concentration ?

Car le FN reste bien un parti d’extrême-droite. Outre les dérapages de Marine Le Pen, quel parti républicain prendrait comme logo celui des néofascistes italiens ? Quel parti républicain souhaite faire une différence entre les français d’origine européenne et les autres (en acceptant la binationalité uniquement pour les premiers) ? Quel parti républicain grossirait de manière éhontée les chiffres de l’immigration pour faire peur ? Quel parti républicain prendrait Louis Alliot comme N°2, dont le site publie des hommages à un terroriste, Bastien-Thiry, qui avait tenté d’assassiner le Général ?

Pas une remise en cause personnelle

La démarche délicate que j’entreprends ici n’est en aucun cas une remise en cause de Nicolas Dupont-Aignan. Depuis maintenant plus de cinq ans, j’ai pu constater à quel point il est l’homme dont la France a besoin, un alliage rare d’homme de convictions, d’homme d’Etat et d’élu de terrain. Je peux également témoigner que le président de DLR est un républicain impeccable, à mille lieues de tout extrémisme. Et demain, face à l’impuissance du PS et de l’UMP, si nos concitoyens ne veulent pas se tourner vers l’extrême-droite ou la gauche radicale, comme en 1940 et en 1958, c’est le gaullisme qui, pour une troisième fois, pourra sortir notre pays de l’impasse.

Et le gaullisme n’est pas soluble avec un parti d’extrême-droite. C’est ce que je veux dire haut et fort car je sais que je ne suis pas le seul à le penser et que je ne peux pas accepter que l’on donne l’impression que les gaullistes sont prêts à donner leurs concours au FN. Ce faisant, j’essaie de m’inscrire dans la démarche de Philippe Séguin, à qui je dois beaucoup, quand il rappelait à Jacques Chirac certains principes tout en lui restant fidèle. Ici, les idées ne sont pas en cause, mais un coup médiatique qui déforme à mon sens la perception de ce que nous sommes et de ce que vous êtes.

Ici, je me fais aussi le porte-parole de nombreux militants. J’en profite pour adresser un message à tous ceux qui sont troublés par ces déclarations et leur dire qu’il faut rester. Certes, on peut ne pas être d’accord avec ces propos, mais, tout d’abord, ce qui nous rassemble reste beaucoup plus important que ce qui nous sépare. Ensuite, absolument rien de concret n’a été fait et les conditions qu’a évoquées NDA rendent cela plus qu’hypothétique. Mais il est clair pour moi que tout dialogue officiel avec les dirigeants actuels du FN remettrait en cause mon engagement.

Je conserve tout mon soutien à NDA et continue à militer à DLR car il n’y a pas selon moi, matière à quitter le mouvement. En revanche, je pense qu’il est délicat d’en rester le porte-parole et décide par conséquent de me mettre temporairement en congés du porte-parolat jusqu’au prochain Conseil National, dans l’attente de voir où et comment je pourrais être le plus utile à notre mouvement.

Laurent Pinsolle

11 commentaires sur Ma règle d’or : pas de dialogue avec le FN

  1. Castelin Michel // 21 septembre 2012 à 9 h 18 min //

    En accord total, également, avec 2/ Alain.
    Castelin michel

  2. Castelin Michel // 21 septembre 2012 à 9 h 16 min //

    Encore des balivernes et des sottises politicardes.

    En accord avec M.Kotoujansky (8) qui dit , je cite :  » des personnalités qui feraient l’effort de bonne volonté d’un aggiornamento doctrinal (…) sur la base d’un socle doctrinal commun aux patriotes authentiques…  »

    Et la bonne volonté patriotique (hors toute idéologie) nous conduit, tout naturellement, à concevoir les questions essentielles !
    Les voici :
    1-Oui ou non la France peut-elle encore attendre ? NON
    2-Oui ou non les concepts ‘souveraineté du Peuple Français’ et ‘indépendance de la France’ sont-ils périmés ? NON
    3-Oui ou non les sensibilités (gauche- centre- droite) doivent-elles s’imposer devant ces deux mots-clés ‘souveraineté-indépendance’ d’où procède la survie de la France? NON
    4-Oui ou non devons-nous encore endurer la mondialisation furieuse et l’UE totalitaire : collusion notoire des internationalistes et des capitalistes? NON
    5-Oui ou non acceptons-nous leur slogan : « libre circulation des individus, des capitaux, des marchandises et des services » ? NON
    6-Oui on non laissons-nous l’UE totalitaire (cheval de Troie du mondialisme) mépriser et détruire les Peuples et les Nations ? NON
    7-Oui ou non approuvons-nous leurs méthodes ? Neutralisation des Etats ? Viol démocratique ? Financiarisation ? Délocalisations ? Privatisations ? Submersion migratoire ? NON
    8-Oui ou non peuvent-ils infliger aux Français des Traités supranationaux sans référendum ? NON
    9-Oui on non devons-nous encore subir le carnage politique, économique, social, civique et sociétal des partis mondialistes, internationalistes et européistes (pathétiquement conformistes) ? NON
    10-Oui ou non devons-nous encore subir le régionalisme supranational, la décentralisation anarchique, le communautarisme rampant, la double nationalité, le vote des étrangers, la pression anti-laïque, anti-républicaine et anti-française, … ? NON

    11-Oui ou non est-il temps de crever l’abcès ? OUI !

    Pour une France libre et indépendante dans :
    -le dialogue des civilisations et la mondialisation régulée;
    -l’Europe des Nations respectant la volonté des Peuples et l’efficience des Etats ;
    -l’entente, la concorde et la coopération équitable et loyale de Peuples souverains et de Nations indépendantes.

    Le salut viendra de la personnalité qui endossera et résoudra ces questions.
    Peut importe comment elle s’appellera.
    M.CASTELIN Michel

  3. @ Alain J’approuve totalement votre analyse. Comme vous le dites il s’agit d’étroitesse d’esprit, et les conséquences seront que d’excellentes idées resteront stériles. Un rapprochement de NDA avec Marine le Pen aurait certainement entrainé, plus que l’addition des voix qu’ils ont reçues, lors des dernières élections. Peut-être ne serions nous pas dans la situation actuelle. Le courage n’est pas de gaspiller de bons principes, mais d’oser braver la critique pour que des idées formidables puissent être utiles à la nation, et ne pas tomber aux oubliettes lors du déclin de notre pays..

  4. Voilà un débat qui tourne en rond.
    La vraie question est celle-ci : ni le FN, ni NDA ne sont gaullistes.
    Le FN tout d’abord en raison des séquelles – mais qui vieillissent ! – de Vichy, et surtout en raison de l’Algérie « française ». Récemment, Louis Aliot a rendu hommage à Bastien-Thiry, ce qui est un défi de taille à la mémoire de CdG. Certes, le FN a de gros bataillons électoraux dans le Sud-Est parmi les rapatriés de 1962; mais il faudrait quand même à la fin tourner la page… Enfin, le FN n’est pas gaulliste, et c’est l’essentiel, parce qu’il est en réalité aligné pour l’heure sur Washington et le conflit des civilisations – lequel n’est que le nom tolérable de la volonté de domination anglo-saxonne des oligarchies financières, de » l’Empire » comme l’on dit en raccourci, en instrumentant l’Islam pour parvenir à ses fins, comme on le voit en ce moment avec les évènements pré-fabriqués par les « Services » états-uniens à Benghazi à la suite du film idiot anti-Mahomet que ces « Services » ont évidemment produit.
    DLR ensuite n’est pas gaulliste puisque, lorsque j’y étais, je me rappelle y avoir entendu sur l’Europe – sur l’intégration européenne – des propos qui n’auraient pas déparé chez Bayrou… La posture de NDA sur ce sujet n’est pas claire, comme le souligne un gaulliste authentique et indiscutable, François Asselineau.
    La sortie de la crise qu’ouvre Alain Kerhervé ici se trouve naturellement dans un esprit de rassemblement autour – mais pas seulement – de personnalités gaullistes ou pas mais qui feraient l’effort de bonne volonté d’un aggiornamento doctrinal autour des idéaux vivants légués par CdG, sans exclure personne, sur la base d’un socle doctrinal commun aux patriotes authentiques, que l’on trouve partout, dispersés : au FN, au MPF, à DLR, à l’UPR, même à l’UMP, au MRC, etc. À cet égard, une personnalité indépendante justement comme F. Asselineau (cf. son programme sur http://www.u-p-r.fr) est digne de la plus grande attention, car authentiquement souverainiste, gaulliste, anti-impérialiste, patriote, nationale, bref, chacun voit bien ce que cela veut dire. Bien entendu, NDA, Villiers, Coûteaux, et naturellement MLP ont tous leur rôle à jouer pourvu qu’ils aient le courage de rompre avec l’atlantisme servile qui est le cancer qui ronge la France.
    Encore un peu de courage, camarades, compagnons, amis, citoyens, pour être authentiquement républicains et français, c’est-à-dire gaullistes !
    JK

  5. Merci d’avoir publié mon point de vue. Gérard Gaudin.

  6. Foures Marcel // 20 septembre 2012 à 11 h 56 min //

    J’adhère aux propos d’Alain.
    Rendre à la France sa Liberté,son indépendance et sa souveraineté,ne pourra se faire qu’à la condition que tous les mouvements souverainistes se rassemblent ou,au moins,discutent les uns avec les autres.
    Aujourd’hui,chacun monologue dans son coin sans que les choses progressent.
    Je suis adhérent de DLR,mais j’avoue être las de voir nos idées végéter politiquement alors qu’elles sont largement et de plus en plus partagées dans l’opinion.
    Je vais finir par penser que tous ces groupuscules ne représentent que les « égos » démesurés de leurs dirigeants.

  7. Bonjour,

    Le nationalisme ne se brade pas selon sa référence. J’ai entendu Marcel Bucard, créateur du parti Franciste dire dans un discours : je referai la France avec ceux de Bir Hakeim. Le fasciste collaborateur n’excluait pas les Gaullistes anglophiles pour refaire la nation. Doriot créateur du Parti Populaire Français avait créé le PPA en Algérie…combien de communistes ont voté pour Hitler ? Le nationalisme est la pierre d’achoppement où les nationaux devraient pactiser.

    Pourquoi cette ségrégation en France ? Monarchiste je vote pour des partis républicains. J’essaie de choisir les moins mauvais.

    Ne me dites pas que la France n’avait que deux choix possibles : Hollande ou Sarkozy. Serions-nous maudits ?

    Reportez-vous à mon billet de ce matin sur le nationalisme social. Bien à vous. G.

  8. Tout à fait d’accord avec Alain. Tout bouge et s’en tenir à des réactions d’il y a trente ans ou plus, traduit un esprit quelque peu momifié et condamme les souverainistes à une immobilité coupable. Si les infos d’aujourd’hui (19/09 ne vous persuadent pas qu’il y a une énorme urgence pour le courant souverainistes à s’unir, y compris bien sûr avec le FN, et à agir, la France telle que nous l’aimons est morte !

  9. Oui je le constate … même dans la déblacle les français sont encore dans la polémique…

    Cela ne manque jamais….
    L’Histoire se répètera donc sans cesse …
    Hier est donc encore aujourd’hui ….

    Un Gamelin passe mais la relève est déjà prête…

    L’envahisseur festoiera et soupera donc à Paris .

    Je ne sais pas ce qu’aurait dit Jean Gabin mais …….. Je me rappelle ce qu’il disait à Berlin !!!

  10. En premier lieu il n’est pas inutile de rappeler que le FN est un parti souverainiste, antisystème et populaire avant tout et non pas un parti d’extrême droite comme le qualifient généralement ceux, qui se prétendent plus républicains que les autres, pour ne pas dire plus royalistes que le Roy… Debout la république est un parti souverainiste et antisystème comme le FN avec une petite différence cependant, c’est que le FN pèse 18 fois plus lourd que lui ! En conséquence de quoi NDA aurait tout intérêt à chercher un accord avec le FN, au lieu de nous faire le coup du type qui voudrait bien, mais que l’éthique irréprochable plonge dans un doute affreux etc. etc. Monsieur Dupont-Aignan est courageux et respectable Marine Le Pen ne l’est pas moins, même si elle a eu le tort de s’acharner sur les musulmans durant sa campagne, ce qui lui a valu de perdre sa place de député dans le Nord.

    Dire que le gaullisme n’est pas soluble avec un parti d’extrême droite est légitime mais étant donné que le FN n’est pas un parti d’extrême droite où est le problème ? Le RPR est mort et enterré, l’UMP est sur le point d’exploser et aucun de ces deux parti n’a jamais vraiment représenté les valeurs du gaullisme, sinon en se qualifiant de gaulliste dans les paroles mais pas vraiment dans les actes. Chirac faisait une politique de gauche et Sarkozy était le serf de l’empire anglo-américain, on peut juste mettre au compte de Chirac le refus d’envoyer des troupes en Irak, ce qui ne l’a pas empêché d’envoyer des soldats en Afghanistan… où bientôt une centaine de nos frères ont rendu l’âme inutilement, pour les beaux yeux de l’oncle Sam.

    Je ne suis pas militant FN pas plus que d’un autre parti, en dépit du fait que les thèses du FN comme celles de DLR me conviennent parfaitement en tant que souverainiste. La survie de la France passe par la sortie de l’UE et de l’euro, elle passe également par une conscientisation de l’électorat français qui doit choisir entre le système et la démocratie, en dépit du fait qu’une démocratie représentative ressemble plus à une oligarchie qu’à autre chose ! Contrôler l’immigration n’est pas un crime, c’est un gage de survie, pour tous les français qu’ils soient ou non d’origine immigrée. Enfin les discours sur les prétendus dérapages de JM Le Pen c’est de la soupe pour les associations bidons, qui assurent la clientèle du PS depuis des lustres, resservir ce genre d’argument éculé de marxiste fatigué, pour expliquer l’impossibilité de dialogue entre le FN et DLR, démontre une étroitesse d’esprit assez caractéristique. Si monsieur Dupont-Aignan dont les thèses sont excellentes, ne réussit pas à faire le choix entre le politiquement correct et le réel, il ne dépassera jamais son score des dernières présidentielles. Si M Le Pen ne change pas de discours sur les musulmans elle ne progressera pas non plus, le tout est de savoir ce que veulent les français et contrairement aux arguments de ce texte je pense qu’une alliance entre souverainistes est nécessaire.

  11. « mais, tout d’abord, ce qui nous rassemble reste beaucoup plus important que ce qui nous sépare ».
    Malheureusement cette affirmation pratiquée par nombre de « politicards » du parler vrai pour ne rien dire,de droite comme de gauche, n’a plus de sens dans la mesure où ce sont les minorités agissantes qui font le quotidien de notre démocratie. La progression inquiétante du taux d’abstention dans tous les scrutins fait la part belle aux minorités. Rappelons nous qu’aux dernières législatives seulement 37 députés ont été élus au 1er tour majoritaire absolu. Sur 577, cela en fait donc beaucoup qui sont devenus plus que relativement les représentants du peuple et à ce petit jeu de la désertion des urnes on obtient des éoliennes politiques qui produisent un vent politique nauséabond.Cerise sur le gâteau, le principal parti au pouvoir vient de choisir pour mettre à sa tête un ancien condamné par la justice pour emploi fictif et abus de biens sociaux ,ce qui démontre bien qu’entre les discours et le comportement des « politicards » ,ce qui les rassemble est plus important que ce qui les sépare.

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