Faut-il intervenir en Syrie ?

Hollande et Cameron déterminés à «accroître» la pression sur la Syrie

hollandecameron_thumb[7][3]François Hollande et le premier ministre britannique David Cameron ont publié lundi un communiqué commun dans lequel ils annoncent être convenus « d’agir ensemble pour accroître la pression de la communauté internationale sur Bachar Al-Assad », au lendemain de la condamnation à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU du massacre de Houla.

Le président français et le premier ministre britannique ont par ailleurs confirmé la tenue à Paris d’une réunion du groupe des Amis du peuple syrien, bien qu’aucune date n’ait été encore précisée.

Dans ce communiqué, François Hollande et David Cameron écrivent notamment : « Le massacre de Houla et les évènements de ces derniers jours en Syrie et au Liban illustrent, une fois de plus, le danger des agissements du régime de Bachar Al-Assad pour le peuple syrien. (…) La folie meurtrière du régime de Damas représente une menace pour la sécurité régionale et ses responsables devront répondre de leurs actes. »

François Hollande devrait en outre évoquer la situation en Syrie avec son homologue russe Vladimir Poutine vendredi à l’Elysée.

Samedi 26 mai, les soldats et observateurs civils de l’ONU ont compté 32 enfants de moins de 10 ans parmi 92 corps. D’autres victimes ont été retrouvées depuis. Les observateurs de l’ONU confirment que l’artillerie a été utilisée, ce qui ne peut être le fait que de l’armée d’Assad. On ne connaît pas les causes de décès de toutes les victimes.

Les pays occidentaux et les pays arabes opposés à Assad accusent Damas. Le conseil de coopération des États arabes du Golfe reproche aux soldats d’Assad de faire un usage disproportionné de la force et presse la communauté internationale d’« assumer ses responsabilités pour arrêter le bain de sang quotidien en Syrie ».

En quatorze mois, la répression a fait 10 000 morts dans le pays. Le plan de paix de Kofi Annan, émissaire international des Nations unies, qui prévoyait un cessez-le-feu à partir du 12 avril, apparaît au bout de six semaines comme un échec.

Selon Hillary Clinton, « les Etats-Unis vont travailler avec la communauté internationale pour augmenter le pression sur Assad et ses amis, dont le gouvernement par le meurtre et la terreur doit cesser ». Il n’y a eu aucune déclaration officielle de la Russie qui, avec la Chine, a opposé son véto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies visant à des mesures plus énergiques contre le régime syrien.

Damas qualifie la révolte de complot terroriste téléguidé par l’étranger, allusion aux Etats du Golfe qui souhaitent que la rébellion syrienne soit armée. Les autorités syriennes ont annoncé la création d’une commission d’enquête sur le massacre de Houla. Celle-ci doit rendre ses conclusions dans un délai de trois jours.

Expulsion de diplomates syriens: Villepin salue « un sursaut de conscience »

571528_thumb[1][3]PARIS, 29 mai 2012 (AFP) – L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a salué mardi sur RTL le « sursaut de conscience » des pays occidentaux qui ont annoncé l’expulsion prochaine de diplomates syriens suite à un massacre survenu vendredi à Houla (centre de la Syrie).

« Incontestablement, c’est un sursaut de conscience, après des massacres épouvantables », a estimé M. de Villepin.

« Il faut saluer l’initiative de la France, car la France a donné le ton en décidant de cette expulsion », a ajouté M. de Villepin, évoquant un « mouvement qui fait tâche d’huile, un mouvement concerté, un mouvement responsable, un sursaut de conscience bienvenu ».

François Hollande a été le premier dirigeant occidental à annoncer une telle mesure, mardi matin. De nombreuses capitales occidentales ont ensuite annoncé des initiatives similaires, dont Washington, Londres, Berlin, Rome, etc.

« Ce sursaut de conscience doit maintenant se traduire en actions, l’expulsion c’est une première étape. Ce qu’il faut souhaiter, c’est que nous soyons capable de valoriser la séquence diplomatique qui s’ouvre avec la rencontre en fin de semaine du président de la République avec (son homologue russe) Vladimir Poutine, puis la réunion prochaine des amis de la Syrie », a jugé M. de Villepin.

Il faut d’après lui « aller plus loin, il faut durcir les sanctions contre le régime syrien et il faut surtout mettre en œuvre cette responsabilité de protéger sur une base humanitaire et trouver là un point d’accord avec la diplomatie russe et chinoise ».

« Il y a je crois la possibilité de faire bouger les lignes », selon M. de Villepin.

Selon lui, « il faut revitaliser cette relation avec Moscou » pour pouvoir espérer faire pression sur Damas.

Le massacre de Houla (centre) a provoqué l’indignation de la communauté internationale. Selon l’ONU, au moins 108 personnes y ont été tuées, dont 49 enfants. La majorité ont été exécutées, selon les premiers résultats d’une enquête de l’ONU.

10 commentaires sur Faut-il intervenir en Syrie ?

  1. Bravo pour les commentateurs qui prennent du champ et ne répètent pas la propagande de M. Pujadas…

    Les « rebelles » sont armés et soutenus par qui ? Une révolte spontanée avec des armes lourdes ? J’étais contre l’intervention en Libye, je le serai contre l’intervention en Syrie, car en plus elle est soutenue par la Russie et la Chine. Une troisième guerre mondiale en vue ?rrêtons.

    Quand on ressuscite l’Entente Cordiale, la guerre est en vue. L’Angleterre est un porte-avion US, pas une partie de l’Europe. Paix en Occident et en Orient. G.

  2. Brétagnol // 6 juin 2012 à 1 h 04 min //

    Decevant de personnage qui durant une court moment a paru représenter jun recours crédible possible. Certes nous n’oublierons pas son honorable et courageux discours à l’ONU contre l’intervention Etasunienne et Otanienne fondée sur de grossiers mensonges en IRAK. Mais cela ne suffit pas. Il devrait se modérer dans ses élans qui le portent vers les agitations de BHL.

  3. Je suis le plus attentivement possible l’affaire syrienne, d’abord parce que c’est un peuple en très grave danger, et ensuite parce que cette affaire est un miroir de notre « démocratie » française, et de nos « démocraties » occidentales ou plus généralement d’(ailleurs, de la démocratie formelle telle qu’elle est encadrée dans un système capitaliste.

    De la synthèse des informations dont je dispose, j’en ai tiré ces conclusions :
    – La Syrie est une dictature plus ou moins familiale, qui a mis fin à une période au cours de laquelle les coups d’Etat se succédaient à un rythme pénible pour le pays ; cette dictature, avec l’accession au pouvoir de Bachir el Assad, puis sous l’effet du printemps arabe, a commencé d’évoluer vers une forme de démocratie élective – modification de la constitution et abandon du monopole d’un parti, élections législatives, locales ; dialogue national, etc.
    – La Syrie est un des rares pays laïques au monde (comme ne l’est toujours pas la Norvège après sa modification constitutionnelle de la semaine dernière), Syrie où cohabitent jusqu’à présent une myriade de religions, de façon pacifique ;
    – Mais la Syrie a le tort de dire « non » aux velléités dominatrices des Etats Unis d’Amérique dans cette région, et de contrarier ainsi les intérêts de grands groupes pétroliers ; une guerre dans cette région ferait également très plaisir aux marchands d’armes qui, avec les marchands de pétrole, financent et gouvernent la politique américaine ;
    – Et donc, la Syrie ne peut faire autrement que de se retrouver dans le camp de ceux qui s’opposent aussi aux Etats Unis d’Amérique : dans la sphère d’influence de la Russie, de l’Iran et de la Chine ; c’est, pour les Etats Unis d’Amérique, un pion ennemi ;
    – Dans ces conditions, les Etats Unis d’Amérique font ce qu’ils font toujours : avec le plus grand cynisme et la cruauté la plus parfaite, ils manipulent des vassaux, ou des correspondants locaux avec lesquels ils ont provisoirement un intérêt commun : les frères musulmans financés par le Qatar et l’Arabie saoudite, et d’une façon générale tous les pays de tendance sunnite, les ennemis de l’Iran.
    – Les medias dominants – possédés par des puissances d’argent plus ou moins liées au pétrole, aux armes, les ONG, surtout les anglo-saxonnes comme Avaaz, les représentants à l’étranger de l’opposition syrienne comme l’Observatoire syrien des droits de l’homme, ne sont que des forces de combat au service des intérêts et objectifs des Etats Unis d’Amérique. Ces medias pratiquent un enfumage grossier, ne répandent rien d’autre que de la fumée émotive et des leurres pour dérouter l’opinion et la préparer à la guerre d’agression, qui doit être légitimée.
    – Sur place, nous savons que les armes entrent massivement en Syrie par le Liban, la Turquie notamment, ainsi que toutes sortes de mercenaires, agents des forces spéciales américaines, et il serait étonnant qu’Israël reste les bras croisés – sauf à se tenir en retrait car sa cible prioritaire, à la faveur de ce chaos en Syrie, est l’Iran qui sera bombardée dans les prochaines semaines si les faucons israéliens obtiennent la décision en Israël.
    – La population syrienne dans sa majorité est très hostile à une intervention extérieure et demande ce que la population française demanderait si des milliers de tueurs armés par l’étranger semaient la terreur sur son sol : le peuple syrien demande à l’Etat de le protéger contre ces tueurs ; voir ce qui est arrivé à Toulouse au mois de mars lorsqu’un seul tueur se présentant comme un Islamiste radical a tué des Français avec un ou deux pistolets – exactement la technique du meurtre des enfants dans la région de Houla en Syrie.

    Quant à la « Communauté internationale », d’un côté elle appelle l’Etat syrien à cesser la violence, et de l’autre elle ne cesse de fournir des armes et d’entraîner des combattants en Syrie : que penserait-on de la loyauté d’un pompier qui arroserait d’essence un incendie ???

    La première chose qu’aurait dû faire le Président Hollande dans cette affaire pour restaurer un petit peu de crédibilité à la France : sortir de l’OTAN.
    La France pouvait alors se retrouver « non alignée », et se proposer en médiateur.
    C’eût été un – réel – « sursaut de conscience ».

    Il en a un que l’on continue à ne pas suivre : Villepin. Après avoir fondé son image sur l’opposition à la guerre fallacieuse en Iraq, il devient faucon dans l’affaire syrienne… Navrant.

  4. Que vient faire sur ce site ce Monsieur de Villepin grand serviteur de la finance et gaulliste d’opérette .Quelle différence de pensée avec les commentaires de grande tenue.Au fait y a -t-il toujours des soldats français prisonniers en Syrie ?Personne n ‘en parle .Étonnant .

  5. Pas grand chose à rajouter , sinon qu ‘ il faut laisser les arabes et les musulmans
    régler leur problèmes entre eux .Ne pas se retrouver avec une situation  » à la libyenne  »
    avec son prolongement malien

    PM

  6. La division des gaullistes sur un sujet comme celui concernant la Syrie et l’hypothèse « hypothétique » d’une intervention armée devrait nous amener à réfléchir. « Unité » est, je crois, le mot d’ordre que le Grand Charles employait. Unissons-nous pour échanger des informations sur ce sujet et tenter de comprendre ce qui se passe.

    Pour ma part, je constate que l’affaire syrienne s’inscrit dans une chronologie d’évènements différents mais convergents : l’affaire des grands lacs (Rwanda, Congo, Zaïre…) la partition du Soudan (Sud soudan…), la Côte d’Ivoire, puis les affaires de la Tunisie, la Libye, l’Egypte d’un côté, le Maroc, l’Algérie, le Yemen et la quasi partition malienne de l’autre ; quel lest eur dénominateur commun? Il faut relire le programme du PNAC de 2003 (doctrine Busch ou « Program for a New American Century qui est la somme universelle des think-tanks faucons ) qui propose clairement une reconfiguration de l’Afrique et la création en particulier d’un grand moyen-orient composé de petits Etats issus de partitions. Le PNAC remet en cause le principe de l’Uti possidetis, c’est à dire le principe de la reconnaissance des frontières issues de la décolonisation. Pourquoi? Parce que les nations moyennes orientales et africaines doivent être détachées de leurs anciens colons afin de substituer aux anciens réseaux d’influence (dont la francophonie) de nouveaux réseaux d’influences. Pourquoi cet intérêt pour le continent africain? Parce qu’il a des ressources fossiles et minières qui deviennent stratégiques au fur et à mesure que la concurrence pour leur accès se durcit notamment à cause de l’avènement de la Chine qui bouleverse l’échiquier économique mondial en étant de surcroît un Etat indépendant : indépendant, donc, selon certains, dangereux. Prenons encore du recul mais focalisons nous géographiquement sur la Syrie : rappelons d’abord ce qui est et nous verrons ce que l’on peut supputer.

    Ce qui est : la syrie est situé géographiquement entre laTurquie au Nord (OTAN-sunnite-turque), l’Irak à l’Est (Arabe/kurde, sunnite & chiite), La jordanie au Sud-est, Israël au Sud, le Liban au Sud-Ouest; c’est politiquement une République Laïque indépendante : mais elle est devenue paradoxalement, par le fait, héréditaire puisque B.el-Assad succède à son père (H.el-Assad); ce n’est pas une démocratie au sens occidental du terme mais un régime autoritaire et militaire (Baasiste). Démographiquement la population est musulmane (majoritairement sunnite) et pourtant : le pouvoir politique a pourtant toujours combattu les frères musulmans (partisans d’un Etat islamique intégriste) en écrasant par exemple la révolte de Hama (10 000 morts); et pourtant, le pouvoir politique s’est progressivement allié à l’Iran chiite. Durant la guerre froide, la Syrie était en lien avec l’URSS (d’ou la base navale de Tortous) et s’est toujours opposé et à Israël et aux Etats-Unis et fut à l’origine d’un terrorisme dit d’Etat (attentats de 1983) : la syrie fit la guerre a plusieurs reprises contre Israël (67, 73) et soutient des mouvements violents tels que le hamas contre l’OLP (sachant l’iran chiite soutient lui même le Hezbollah). Pourtant, lors de la guerre du golfe, elle négocia avec les Etats-unis son soutien contre Saddam Hussein et sa neutralité à l’égard d’Israël. Etat Pétrolier et gazier depuis la seconde moitié des années 80, la Syrie s’est libéré de sa dépendance pétrolière notamment à l’égard de la Saoudie. Au total, le régime de B.Al-Assad est coincé entre : un allié Otannien, la Turquie qui ne cache pas ses ambitions de rétablir un empire d’influence ottoman ou panturquisme avec l’appui des Etats-Unis; un Etat ami des Etats-unis qu’est Israël qui voit l’abaissement de la Syrie comme le moyen de régler la revendication du Golan (l’eau) et de créer un glaci protecteur en stabilisant l’indépendance du Liban; enfin, l’Irak qui est sous le contrôle temporaire des Société militaires privées américaines (150 000 hommes!) pour le compte des Etats-Unis. La Syrie est donc un Etat clef qui peut inférer en bien ou en mal dans la stabilité de la région en général et au regard du conflit permanent israëlo-palestinien via le terrorisme.

    Ce que l’on peut supputer. La question de l’affaire syrienne actuelle pose la question de son origine : le mouvement de manifestation est-il spontané, qui manifeste et pourquoi? Puis la question seconde de son évolution : qui soutient ce mouvement, qui l’a armé? Sans avoir de réponses certaines à cette question, on notera qu’une intervention armée sous mandat de l’Onu n’est possible qu’à deux conditions : une condition de procédure, le vote sans véto par le conseil de sécurité de l’ONU et l’on sait que pour l’heure la Chine et la Russie font valoir leur droit de véto pour s’opposer à toute discussion concernant une éventuelle intervention armée; une condition de fond : une intervention armée n’est possible que si les évenements syriens sont qualifiables de conflit armé non international au sens des conventions de genève; en clair, les situations de tensions internes, de troubles intérieurs, comme émeutes, les actes isolés et sporadiques de violence et autres actes analogues ne sont pas considérés comme des conflits armés ce qui interdit l’application d droit humanitaire (art 1-1 §2 du protocole II de genève); Naturellement, si la situation factuelle évolue en intensité, en nature, en organisation et en durée, elle peut devenir juridiquement un conflit intérieur entre des forces armées dissidentes ou des groupes armés organisés sous la conduite d’un commandement armé responsable exerçant un contrôle sur une partie du territoire et menant des opérations armées continues et concertées (article 1-1 §1 du protocole II de génève). Cette qualification permet alors de rendre opposable le droit humanitaire au gouvernement syrien (mais aussi aux belligérants) et donc, en cas de violation des droits de l’homme, d’envisager une intervention dans le cadre de la responsabilité pour protéger dont a la charge l’ONU, voire une opération de maintien de la paix (via un vote de l’asseblée générale qui peut surmonter le véto des grands depuis la résolution dean acheson; et c’est là sans doute l’explication majeure car si les mouvements restent des émeutes, il n’est pas possible d’envisager une opération (limitée?) de protection, voire l’envoi de troupes d’interposition, encore moins une intervention armée afin de renverser le régime de B.El-Assad. Il faut donc que les émeutiers s’organisent et qu’ils s’arment, qu’ils deviennent un mouvement armé avec un chef et une assise territoriale menant une « guerre » au pouvoir en place : or l’observation permet de comprendre que le mouvement émeutier de départ s’est bien mué progressivement, mais avec une vraie difficulté, en mouvement d’opposition armée, car ce mouvement sait que c’est le seul moyen de rentrer dans les canons des conventions de génève! Qui les conseille? qui les soutient? Paradoxalement, il est probable que l’affaire syro-syrienne soit une affaire exo-syrienne. On parle ici de conseillers, d’armes, d’argent qui viendrait de pays voisins (turquie, israël) mais aussi plus lointain (arabie saoudite, qatar..). Cela est possible mais en admettant même que ces manipulations existent, elles ne permettent pas de répondre à une inconnu : si le régime de B.El-Assad tombe, quel régime le remplacera? Les Frères musulmans, qui, depuis l’Egypte, en souvenir des répressions du passé, appelent à lutter contre le régime Syrien? Plus largement des intégristes Sunnites qui voudront éradiquer les chiites, les kurdes et Israël? Ou des marionnettes sous contrôle de sociétés militaires privées en contrat US? La géopolitique amène à la géostratégie mais au vu du PNAC, faire tomber le régime syrien, c’est forcément remplacer le régime existant par un nouveau régime voire deux nouveaux régimes par partition d’un pays artificiel qui n’est en réalité, historiquement, que le nom d’une vaste région que se sont partagés les empires (depuis Alexandre jusqu’aux empires coloniaux franco-britannique). La question morale (les droits de l’homme) est ainsi la résultante d’une réflexion géopolitique amorale qui pose la question de l’après sans que personne ne puisse assurer qui dirigera ce pays et si il en résultera la démocratie. Mais ce qui est évident, c’est que la guerre d’Afghanistan devrait nous amener à réfléchir sur les objectifs et les moyens de toute action militaire. Car si faire la guerre se résume à agir pour agir (sans fin politique précise ni moyens suffisants) puis à se retirer en laissant derrière nous une situation politique plus anti-occidentale qu’antérieurement, alors, nous préparons notre propre guerre mondiale , nous créons les conditions d’un choc des civilisations entre l’orient et l’occident, nous entrons dans une pensée de guerre sophiste ou l’Islam qui est une religion initialement divisée et soumise aux contraintes variées des régimes politiques étatiques deviendra « ultramontaine », transnationale et guerrière. Au profit de qui? E.P.

  7. Alain Kerhervé à Rubens
    1 – La référence au Figaro n’est pas sans risque.
    2 – Gaullisme.fr est totalement indépendant.
    3 – Je ne produits pas les articles pour faire plaisir aux uns et aux autres. J’ai pour objectif de permettre à tous d’avoir différents point de vue.
    4 – Et cela ne veut pas dire que je suis solidaire. La preuve, votre commentaire anti vient d’être publié.

  8. Bonjour,

    Voilà un bel article qui donne raison aux fauteurs de guerre.

    Autant que je sache, la responsabilité de ce massacre et l’initiative de l’incident sont fort contestés et même « Le Figaro » est très prudent sur ce sujet.

    MM. Hollande et Fabius ne disposaient en tout cas d’aucune information fiable lorsqu’ils ont décidé de « tout faire » pour changer la situation politique à Damas en s’exprimant dans un style purement colonial.

    Si vous êtes solidaires de leur démarche, je ne vois plus guère d’intérêt à ce que vous m’envoyiez les actualisations de votre site.

    Merci

  9. Quel individu détestable, ce Villepin !
    Employé comme avocat international par le Qatar, Etat qui contribue à la déstabilisation « OTANesque » en Syrie par mercenaires saoudiens et qataris interposés, il se renie de la plus vilaine façon.
    On en viendrait presque, tant le personnage est indigne, à féliciter cet autre détestable qu’a été Sarkozy, d’avoir empêché Villepin d’être candidat à la présidentielle, en asséchant le marigot des parrainages de petits candidats grâce au ridicule et inutile M. Cheminade. Ce dernier n’a dû ses 500 parrainages qu’à l’action de l’UMP auprès des maires…
    Ainsi va le monde… Mais Internet est là, Dieu merci, pour nous déniaiser chaque jour !
    JK

  10. Denis Griesmar // 31 mai 2012 à 14 h 03 min //

    Au secours ! … Ils veulent nous entraîner dans une guerre contre la Syrie … en attendant l’Iran !

    Campagne de désinformation : La fameuse photo des enfants morts a été prise en Irak, et cela commence à se savoir …

    La France n’a pas à se comporter comme un supplétif de l’Empire !

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