Message du général de gaulle à l’Assemblée Nationale

Après la modification de la constitution instituant l’élection du Président de la République au suffrage universel et les élections législatives du 25 novembre qui s’est soldé par un succès des candidats gaullistes, le général de Gaulle adresse un message à la nouvelle Assemblée.

Sur la constitution, il confirme :

« … telles que le pays les a adoptées en 1958 et telles qu’elles ont été pratiquées depuis lors, se trouvent maintenant solidement établies. Après l’épreuve qu’il en a faite, le peuple français les a solennellement confirmées. … Ainsi, les principes suivant lesquels fonctionne la République nouvelle : continuité de l’État, stabilité des pouvoirs, efficacité de l’action publique, tout comme les moyens qu’elle se donne pour les assurer : attributions du chef de l’État investi par la nation, séparation des rôles respectifs et, en même temps, coopération du Parlement et du Gouvernement, possibilité du recours direct à la décision du pays, sont-ils dorénavant acquis. …

Sur le plan fermement tracé et appliqué, qualifié d’« ardente obligation » il convient de poursuivre le développement de notre pays, soit en fait de capacité scientifique et technique, soit au point de vue économique, soit dans le domaine social, soit en matière d’instruction, d’éducation, de formation d’une jeunesse toujours plus nombreuse, de telle sorte que s’élèvent à la fois la condition de chacun, la prospérité nationale et la puissance de la France, c’est là, bien évidemment, l’objectif intérieur que tout nous impose à présent. Sans doute, peuvent différer les opinions quant à la voie à prendre pour l’atteindre….

Une France indépendante… « à l’intérieur de l’Alliance atlantique, actuellement indispensable à la défense du monde libre, le rôle de la France ne se conçoit pas sans qu’elle dispose en propre d’une puissance militaire moderne ; mais celle-ci ne peut résulter que des ressources grandissantes du pays et du maintien de sa consistance politique.

Sur l’Europe, le Général précise : « le traité de Rome a commencé d’unir économiquement, à laquelle la coopération proposée par nous à nos cinq partenaires offre la possibilité de s’assembler politiquement et où le resserrement des relations franco-allemandes apparaît comme essentiel, requiert-elle la participation constante d’une France prospère et décidée

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