Cahors accueille de Gaulle

C’était le 17 mai 1962

 
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Le portrait du général de Gaulle est en Une des magazines. L’ancien chef de l’État décédé il y a quarante ans revient dans l’actualité, son action est décryptée, et les souvenirs du grand homme sont rappelés par les témoins de l’époque. De Gaulle notait dans ses Mémoires que durant son mandat il était passé dans tous les départements de France.

Le 17 mai 1962, Cahors, pavoisé de drapeaux tricolores, recevait le premier président de la Ve République. Le photographe Jean-louis Nespoulous a retrouvé dans ses archives, les photos de cette visite prises par Léon Bouzerand. Ce-jour de printemps, c’est le premier adjoint de Cahors, Me Mellac qui accueille le chef de l’État, le maire, M. Benac est souffrant.

Sur le boulevard Gambetta, face à l’hôtel de ville, la foule des Cadurciens est massée derrière des barrières métalliques. Les écoliers et les lycéens ont eu exceptionnellement quartier libre pour l’occasion. Les enfants, un petit drapeau dans la main, attendent le visiteur. Pour apercevoir l’homme du 18 juin, beaucoup ont pris place aux fenêtres dominant le boulevard, au-dessus du café l’Alsace notamment.

Tout près de Me Mellac se tient Maurice Faure, alors le plus jeune député de l’Assemblée. Une autre grande figure lotoise attend de Gaulle : Gaston Monnerville, président du Sénat, le deuxième personnage de l’État accompagnera à pied l’ancien président de la République jusqu’à la préfecture.

« Il y avait un monde fou sur la place Chapou » se rappelle un témoin et au beau milieu des gens, une voiture, l’ID break de l’ORTF. Sur le toit du véhicule, les techniciens avaient hissé les caméras pour filmer la visite présidentielle, l’unique visite du général de Gaulle à Cahors.

Témoignages

À la suite de la parution dans notre édition d’hier de l’article rappelant la visite du général de Gaulle à Cahors en mai 1962, des témoins de l’événement nous ont contactés.

Guy Cazabonne de Duravel avait 18 ans à l’époque : « L’ambassadeur de France à Moscou, Maurice Dejean qui possédait un château dans le Lot m’avait amené à Cahors. Ce jour-là, il était invité à la réception à la préfecture en l’honneur du Président. Plutôt que de rester devant l’hôtel de ville, je suis allé rue Foch, il n’y avait pas de barrière, j’ai vu passer le général à 2 mètres de moi. Il se dirigeait à pied vers la place de la cathédrale pour faire son discours ».

Jean Beyne travaillait à la gare de Cahors : « De Gaulle est reparti par le train à bord d’une rame RGP, un autorail vert et jaune avec uniquement des 1er classe en direction de Brive. Quercy Rail a utilisé une rame identique sur Cahors-Capdenac ».

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