Non … le SMIC n’est pas trop élevé !

C’est la Commission Européenne qui vient d’allumer une nouvelle mèche, démontrant à nouveau son inhumanité et son penchant profondément antisocial : le salaire minimum serait trop élevé en France.

Du niveau du salaire minimum

barroso-trichetLe SMIC atteint aujourd’hui 1365 euros brut par mois, et 1073 euros net. Il n’est pas inintéressant de constater que la rémunération d’un commissaire européen atteint environ 24 000 euros brut par mois, soit plus que le président de la République (environ 22 000 euros) ou un ministre français (14 000 euros brut). Assez récemment, il faut noter que le très progressiste Jean-Claude Trichet avait affirmé qu’augmenter les salaires “est la dernière bêtise à faire”.

La Commission Européenne vient de publier un rapport sur la France, sa compétitivité, la situation de son budget et la politique qu’il faudrait mener. Dans un premier temps, elle affirme que : « le salaire minimum français reste l’un des plus élevés de l’Union européenne par rapport au salaire médian ». Puis, elle propose de « veiller à ce que toute adaptation du salaire minimum favorise la création d’ emplois, notamment pour les jeunes et les personnes peu qualifiées ».

Qu’en termes élégants la langue de bois technocratique européenne présente la baisse des salaires ! Il n’y a pas besoin d’être devin pour comprendre que « l’adaptation du salaire minimum (qui) favorise la création d’emplois » est en réalité une baisse du SMIC. Mais les technocrates bruxellois n’ont même l’honnêteté d’avancer à découvert. C’est exactement ce qu’ils font avec le pacte pour l’euro, comme le montre Attac. Jusqu’où faudrait-il baisser les salaires pour être compétitif ?

Peut-on augmenter le salaire minimum ?

Tout d’abord, le SMIC net n’est pas très élevé en France et la compression du salaire médian ainsi que l’absence de coups de pouce au SMIC depuis 2007 montrent qu’au contraire, il faut monter les salaires. Mais il est bien évident que dans un régime de libre-échange généralisé avec des pays où le SMIC est 10 à 30 fois plus bas, la pression à la baisse des salaires va être très forte, ce que l’on constate avec la stagnation du salaire médian en France depuis 10 ans.

Bref, si nous ne changeons pas les règles du jeu, il est bien évident que la grande régression dont parle Jacques Généreux va s’accentuer, pour plusieurs décennies. Pourtant, il y a toujours des gains de productivité qui devraient permettre de faire progresser les salaires. Mais c’est le cadre d’une libéralisation des mouvements de biens, de capitaux et de personnes dans un monde où le niveau des salaires est très hétérogène qui pousse les salaires des pays développés à la baisse.

Retrouver les conditions du progrès social

Dès lors, la question que les vrais progressistes devraient se poser n’est pas de savoir comment on s’adapte, mais comment on change les règles du jeu de manière à permettre le progrès social et une augmentation des salaires (notamment du SMIC) et du pouvoir d’achat. L’économie telle qu’elle est construite aujourd’hui permet une augmentation sans fin des hauts salaires et des profits des multinationales mais condamne 90% de la population à une lente régression.

La solution est simple : il faut remettre des frontières, des écluses entre les pays en fonction des niveaux de développement, comme le réclame les partisans du protectionnisme, Maurice Allais, Emmanuel Todd, Jean-Luc Gréau, Jacques Sapir…. Il ne s’agit pas de tomber dans l’autarcie mais de ne commercer librement qu’à condition que la compétition soit vraiment loyale. L’objectif d’une société doit être un progrès partagé, ce que les eurocrates ont tendance à oublier dans leur bulle dorée.

Aujourd’hui, la mondialisation que promeut la Commission Européenne avec un dogmatisme inhumain ne fait que provoquer une immense régression sociale en Europe. La solution est une relocalisation de l’économie de manière à permettre à nouveau le progrès social, entre autres.

4 commentaires sur Non … le SMIC n’est pas trop élevé !

  1. Reprenant à mon compte les pensées de DEMOSTENE, » en bon citoyen, il m’apparaît important de toujours devoir préférer les paroles qui sauvent aux paroles qui plaisent ».
    Cela permet au moins de ne pas être déçu par le bavardage politique qui se spécialise de plus en plus dans le parler vrai pour ne rien dire et finit par donner l’étrange sentiment, à celles et à ceux qui sont les plus attentifs à la chose démocratique, que les limites de la médiocratie fondent le désordre social et nous ouvre les portes des nouvelles conflictualités sociales et économiques sans perspective d’issue franchement positive.
    Ainsi, à celles et à ceux qui se sentent concernés, je formulerais quelques remarques quant à l’approche de la question de la durée du temps de travail, par le dérèglement du rapport entre la citoyenneté et le contrat social français, tel qu’évoqué par les amis de Dominique de Villepin, car c’est indiscutablement une source de possible violence sur fond de nouvelles mesures sociales et économiques qui vont toucher tour à tour le monde de la justice, de l’éducation nationale, de la recherche , l’organisation du travail, la protection sociale, la santé, le commerce, les transports etc.…..
    Autant de sujets pour lesquels, faute d’une vision claire de la position de la France sur l’échiquier européen et international et d’une explication tout aussi claire faite aux français et françaises, nous nous préparons ainsi à vivre de nouvelles conflictualités sociales et économiques.
    De ce point de vue, le « grand Charles », comme on l’aimait à la designer familièrement, savait , Lui , donner le cap !
    Comment dans le contexte actuel formuler des propositions de réduction de conflictualités, voire parler d’exigences de la citoyenneté, sans avoir préliminairement éclairé les uns et les autres sur cet état de citoyen de cette belle terre latine ensoleillée que beaucoup d’autres de par le monde nous envient au point d’y venir chercher chez nous, trop nombreux, l’eldorado du XXIème siècle?
    Comme le clamait à la tribune un certain Robespierre :
    « Citoyens pouvaient-vous faire la révolution sans la révolution ? »
    Expédier le rapport du citoyen avec le contrat social par une affirmation gratuite souvent prononcée dans les hautes sphères à l’instar des amis de République solidaire:
     » il n’y a pas de citoyen sans contrat social « , ne fait pas progresser l’esprit mais, l’enferme dans un labyrinthe conflictuel sans issue, tel un chat qui se mord la queue.
    Une piste apparaît dans le recours à la pensée de JJ Rousseau et mériterait que l’on s’arrête sur ce qu’il établit à propos de l’ordre social qui, selon l’auteur, se fonde exclusivement sur des conventions. Mais voilà, quelles valeurs peuvent avoir les conventions dans une démocratie qui enregistre des records d’abstentions aux différentes consultations électorales et, de manière schizophrène, tente de faire face aux nouveaux défis de la vie commune et du temps de travail en mettant en œuvre des outils du passé : cloisonnement public-privé, cloisonnement géographique, catégories socioprofessionnelles, segmentation horizontale et verticale des catégories d’individus etc.….?
    Ce faisant, n’allons pas chercher midi à quatorze heure, le thème des droits de l’homme et du citoyen dans son ART 1 dispose que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit, et nous fournit la bonne interprétation des distinctions sociales qui ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune de l’énergie potentielle que chacun peut mettre à profit de soi-même et de la collectivité.
    ETRE UTILE, voila un lien intéressant pour qui ambitionne de répondre à nos préoccupations d’aujourd’hui du temps de travail, à savoir comment faire face aux nouvelles conflictualités avec un maximum de chances de ne pas y laisser trop de « plumes », c’est à dire de pouvoir éviter l’exclusion de certains, l’enrichissement éhonté des autres et l’aggravation de la fracture sociale .
    Le dérèglement du rapport entre la citoyenneté et le contrat social français, ne serait-il pas une source de possibles conflictualités au travers de mesures du temps de travail qui finissent par complexifier encore d’avantage le rapport entre les individus, entre les générations, entre le citoyen et l’État, entre le citoyen et les territoires?
    A ces défis, force et de constater que les actuels détenteurs du pouvoir ne simplifient pas ,
    ils complexifient la donne . Pourtant, un peu provocatrice par les temps qui courent, une publicité récente d’une station de radio nous dit que « l’économie, c’est comme la cuisine, moins on la complique et plus on l’apprécie ! »
    Ce qui serait bon pour la publicité serait-il donc inadapté à la conduite de nos activités économiques et sociales ? Évidemment NON, et, cela mériterait le retour à l’essentiel qui règle la vie entre les hommes, au-delà même de toutes les conventions: la transformation d’énergie telle qu’enseignée par les lois de la physique fondamentale !

    Aux armes citoyens, vous avez perdu votre CDI social par ignorance des lois de la physique.

    ETRE UTILE voila bien le lien majeur entre le citoyen et le contrat social français pour espérer faire face positivement aux nouvelles formes de conflictualités par temps de travail interposé.
    Qu’il s’agisse des pouvoirs publics, des partis politiques, des associations, des églises, des syndicats, et de toute autre forme d’organisation sociale….sans production d’utilité les participants finissent par se demander à quoi ils servent et s’en vont cueillir les vraies fausses bonnes idées dans les eaux troubles de l’évitement ,du communautarisme ou de la pêche à la ligne. Ainsi se cultivent :Émiettement des efforts, rivalités stériles, duplication d’actions, amalgames destructeurs, manque d’enthousiasme, communication peu structurée, imprévisibilité d’actions, et dans tout ce vacarme franco-français de la durée du temps de travail , celles et ceux qui cumulent à souhait les occupations , et les gouvernements qui facilitent ces pratiques finissent par perdre les pédales au grand dam de la plus grande partie de la société.« N’espère rien de l’homme s’il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité » conclurait certainement à ma place Antoine de Saint Exupéry alors qu’Anatole France renchérirait à l’adresse de celles et ceux qui croient en un avenir meilleur:

    Si nous savions tout, nous n’oserions plus rien faire.

    Les dès sont donc lancés, il nous faut travailler !
    La question du temps de travail est d’un point de vue psychologique hypersensible en France car, les français et les françaises en particulier, ont, vis à vis du travail en général, l’épiderme à fleur de peau. Les politiques prompts à parler pour ne rien dire reviennent régulièrement sur le temps de travail, en cumulards d’occupations qu’ils sont pour justifier de leur expertise en la matière. Alors, essayons de dépasser le niveau psychologique et politique pour entrer au fond des choses.
    Prenons par exemple un individu qui justifie d’une éducation, d’une formation initiale, qui a fait des études, qui a suivi une formation permanente, qui possède des talents, un savoir faire, à qui on demande de trier des lentilles. Mettant ainsi en œuvre toute son énergie potentielle à cette tâche ingrate il va donc fournir du travail ! Imaginons que nous sollicitions de nombreux individus possédant la même énergie potentielle à effectuer le même travail . Une chose est certaine, ils ne produiront pas les mêmes résultats dans un temps de travail déterminé.
    Certains pour augmenter la puissance de quelques travailleurs les doteront de mains plus larges, d’autres diminueront le tas de lentilles à trier, mais tous seront confrontés à la même exigence scientifique : le rendement et la question se posera alors : Qu’est devenu le travail des uns et des autres ?
    On le voit bien dans tous les métiers, il y a des gens qui dans un environnement technique équivalent mettent deux fois plus de temps à effectuer la même tâche, d’autres mettent le même temps mais n’obtiennent pas les résultats escomptés et enfin, très peu,(les rentiers par exemple) ne produisent absolument rien en faisant travailler des individus pendant des temps infinis.
    A titre d’exemple, transposable dans tous les métiers, on a pu constater dans un certain service de cardiologie d’un CHU de l’Est de la France que les chirurgiens spécialisés mettaient deux fois plus de temps que leurs confrères nationaux dans des actes répertoriés et que les décès qui s’en suivaient étaient anormalement élevés par rapport à la moyenne nationale enregistrée sur ce type d’actes. Pourtant ces chirurgiens ont été rétribués comme les autres sur la base d’une tâche identique à effectuer, d’un travail semblable.

    On voit donc bien au travers de ces exemples que le temps de travail en soi n’a pas de sens sauf d’un point de vue juridique qui consiste à dire que puisqu’il y a temps de travail, il y a travail et qu’en conséquence on peut définir les règles d’assises d’un salaire de référence, de droits sociaux ,d’un accès à des règles de solidarité, de primes, d’indemnités ,de bonus divers et variés et d’une retraite méritée.
    Si donc ce mécanisme est juridiquement nécessaire, enfin chez nous en France et dans certains pays démocratiques, il n’est en rien suffisant pour ensuite servir de base de calcul à tout ce qui découle du travail dans le temps c’est à dire à la contrepartie de cette production d’énergie pour son bien et celui de la collectivité, pour l’accroissement de la richesse vive de la France. On le voit bien parler uniquement du temps de travail au XXIème siècle, c’est renoncer à l’économie d’énergie à être efficace, à devenir excellent !!!!!
    De ce point de vue on voit bien que discuter encore de l’égalité des revenus, de l’égalité des salaires homme femme, de la pénibilité n’a de sens que si on accepte de se tourner vers la sortie de la problématique de l’excellence qui induit de facto les facteurs de contribution positive à la richesse vive du pays. On est dès lors confrontés à considérer en profondeur le niveau d’éducation, la formation initiale, la formation continue, les aptitudes à l’effort, les talents, les savoir-faire et sortir des sentiers battus du monde fossilisé dans lequel nos politiques nous font errer alors que le monde bouge à vitesse considérable. Les temps de tous les processus se raccourcissent, c’est une évidence constatée depuis 20 ans par tous les observateurs sérieux grâce à l’innovation, aux économies d’énergie (mais oui curieusement on accroit les rendements énergétiques partout quoi qu’on en dise !), à l’irruption des nouvelles technologies, et à l’expansion fabuleuse des connaissances grâce notamment au couple informatique et télécommunications.
    Face à ces bouleversements sociologiques majeurs d’un monde nouveau, qui, chaque jour nous démontre que produire n’a plus de sens si on ne considère pas le bilan énergétique de sa production : énergie consommée versus énergie produite , la France risque de s’enfoncer un peu plus dans cette impasse à faire du temps de travail un produit dont personne d’autre ne fera usage sur la planète sauf à vouloir obtenir la médaille de celui qui passe le plus de temps au travail pour fabriquer plus cher, en plus de temps et de manière moins fiable , la même chose que les autres !
    C’est pourquoi en particulier nos bilans des finances publiques sont si calamiteux malgré les artifices de la RGPP qui déstabilisent plus qu’ils ne font apparaître les gisements de meilleur rendement de la machine France.
    Le passage aux 35 heures a pesé sur la production, le niveau du PIB, et, en retour, sur les rentrées fiscales, qui sont toujours étroitement liées à l’activité. Les effets macro-économiques de cette législation doivent également être reliés à la démotivation qu’elle entraîne et à la dévalorisation du travail dans la société.
    Cette perte de substance est à mettre en relation avec les 300.000 emplois qui auraient été créés grâce aux lois Aubry, maintenant revus à la baisse par les études de l’INSEE. La balance énergétique est assurément très fortement négative.
    Il convient cependant d’entreprendre un premier calcul qui vise à établir le coût direct des 35 heures, en termes de prise en charge d’allègements de cotisations concernant le secteur privé, et en termes de recrutements pour la fonction publique.
    De façon directe et incontestable, ce coût peut être évalué à plus de 11,3 milliards d’euros, dont 70 % sont imputables à la mise en place des 35 heures dans la sphère privée, et 30 % à leur mise en place dans la sphère publique.
    S’il est certain que ce chiffre de 11,3 milliards d’euros constitue une hypothèse basse, vraisemblablement très inférieure à la réalité de l’impact des 35 heures sur la dépense publique, il semble en revanche difficile de nier cette évidence que Monsieur Sarkozy lui-même reconnaissait être au niveau de 17 milliards.
    Si l’on veut économiser sur les « compensations » financières accordées pour les 35h, il faut supprimer les 35heures et en arrêter avec le temps de travail comme….source d’énergie pour la France .Seules les économies d’énergie dans nos productions nous feront avancer et en cela de nombreux experts considèrent que parler EFFICACITE devient incontournable.
    Mais hélas en France, on aime bien les « avantages acquis » d’un monde révolu et je crains que l’on continue à accorder les allégements de charges pour maintenir en application une Loi que tous les gens raisonnables reconnaissent comme stupide et, que dans le même temps, on ouvre le portefeuille pour de nouvelles compensations financières de nouvelles Lois à venir qui n’auront pas de financement, comme à la SNCF on continue à fabriquer des rémunérations selon le temps où c’étaient les locomotives à vapeur qui tractaient les trains.
    On marche sur la tête. CQFD !
    On a donc ressorti le miroir aux alouettes et la France s’enfoncera un peu plus dans les difficultés financières, sauf à croire à un sursaut de lucidité des électeurs qui renverraient tous ces raconteurs d’histoires jouer dans le bac à sable mais surtout pas avec nos finances publiques, car, à force de travailler pour soi même, on oublie qu’à énergie constante on ne produit pas en final beaucoup plus qu’il y a de nombreuses années!
    JC BAERT

  2. Le problème des salaires est une nouvelle fois mal posé et les polémiques qui s’installent sur le salaire maximum procédent de la même vision inculte de nos modes de vie.
    Le salaire n’est que le reflet d’une transaction :parce qu’il y a travai,l il y a salaire. C’est cela qui est fondamental dans l’appréciation du juste salaire. Le SMIC a introduit une distorsion de taille :quelque soit le type de travail le salaire allait être le même.Ainsi peu importent les difficultés du travail à fournir,peu importe l’application nécessaire à effectuer certaines tâches ,chacun reçoit la même somme de base.Les patrons ont ainsi été les premiers frappés par la lourdeur des charges sociales à devoir payer pour un retour sur embauche pas trés lucratif .Les non qualifiés ont été les grands vainqueurs de cet alignement salarial et le frein aux embauches pour des emplois subalternes a ainsi été mis en place.C’est ainsi qu’un balayeur reçoit le même salaire qu’un manutentionnaire du bâtiment ou qu’un planton de square.Naturellement la pénibilité s’est invitée dans cette supercherie salariale : il y a des gens qui tout en n’ayant aucune qualification travaillent plus dûrement que d’autres et mériteraient un contrat plus attractif.
    Un autre effet pervers s’est fait jour : les jeunes diplomés ne veulent plus commencer au Smic et dans un premier temps refusent d’être « sous payé » alors que d’autres ,pour assurer « l’alimentaire », acceptent des emplois qui les déqualifient . Ainsi aujourd’hui le SMIC engendre une nécessaire interrogation sur la valeur travail et l’opinion ne comprend pas pourquoi les diplômes et les qualifications ne sont plus des garanties d’accès aux plus hautes rémunérations.Nous sommes donc entrés, peut-être sans le savoir, la tête en bas dans le magasin à tuer le travail et les autres polémiques que le gouvernement alimente actuellement sur les revenus sociaux d’assistance ne font que mettre en lumière cette absurdité où sans qualification,puis sans travail ,certains gagnent autant que d’autres non qualifiés ou déqualifiés qui se lèvent tous les jours pour honorer un contrat.
    Cette transaction : travail= salaire est a revoir de fond en comble pour un retour vers l’égalité des français devant l’effort fourni.L’Europe finalement ,maladroitement comme souvent,ne fait que dire que l’on paye vraiment trop cher le manque de formation et de qualifications des gens qui reçoivent pour salaire un SMIC et que cela détruit la compétitivité des entreprises concernées.
    Oui comme le suggère Emmanuel TODD il faut changer les régles du contrat par une réévaluation des qualifications,compétences,savoir-faire ,conditions de travail au regard des salaires.
    La porte est ainsi ouverte pour la création d’un nouveau comité théodule ,d’une comission d’études ou d’un observatoire ad’hoc !
    On ne subit pas l’avenir ,on le fait….nous y sommes !

  3. @Laurent Pinsolle
    En 2001, le professeur Salanié, ancien directeur de l’école de l’INSEE a publié une notre sur le smic. Il expliquait que chaque point de SMIC en plus crée directement 30000 chômeurs de plus.

    Les salariés sont des fournisseurs des entreprises. Comme les autres fournisseurs. Si les fournitures sont plus chères, l’entreprise privilégie les fabrications avec une moindre main d’oeuvre. Le SMIC est une cause majeure de chômage. Augmenter le smic, c’est augmenter le chômage.

    Les salaires sont le résultats du jeu de l’offre et de la demande. Forcer par la loi une augmenter du SMIC est une faute proche du délit. Il condamne au chômage davantage de travailleurs. Je vais même plus loin dans mon reproche. Une telle augmentation du smic serait, amha, criminelle.

  4. Bellenger // 15 juin 2011 à 17 h 32 min //

    Le Traité de Maastricht ? Vous connaissez ? On en parlait jadis, en lui accordant tant de bonnes choses ; ce sera la panacée de la modernité et du bonheur pour tous.
    Comme c’est l’inverse qui s’est produit et continuera de se produire, eh bien, on ne parle plus de lui, on l’oublie afin de ne pas avoir à le dénoncer puiqu’on ne sait plus qu’il existe.
    Alors chacun y va de son petit truc pour que ça aille mieux. Existe-t-il un médicament pour retrouver la mémoire du traité de Maastricht ? Alors on le dénoncerait vite.
    Pierre.Bellenger@wanadoo.fr

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