Dominique de Villepin plus que jamais déterminé …

… à combattre au service des Français »

 

0sakozy-de-villepin Dominique de Villepin a estimé lundi que les 15 mois de prison avec sursis requis à son encontre dans le procès en appel de l’affaire Clearstream s’expliquaient par le fait que le parquet était placé sous l’autorité de Nicolas Sarkozy.

« Après six années d’un lynchage politique, médiatique et judiciaire, après avoir été déclaré innocent en première instance, le ministère public persiste et signe », a dénoncé Dominique de Villepin en sortant de la salle d’audience à l’issue du réquisitoire.

« Tout ceci », a-t-il poursuivi, « serait incompréhensible si on oubliait que le ministère public est le représentant du garde des Sceaux, placé lui-même sous l’autorité du président de la République Nicolas Sarkozy ».

« Vous me permettrez », a conclu l’ancien Premier ministre, « dans ces circonstances, de vous réaffirmer mon souci de me battre pour la justice et la vérité, mais bien plus ma détermination à combattre au service des Français ».

En première instance, le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin était lui-même monté à l’audience pour s’occuper du cas Villepin. Il avait requis contre lui 18 mois de prison avec sursis et 45 000 euros d’amende. Alors que Nicolas Sarkozy, partie civile en première instance, avait renoncé à faire appel, le parquet avait, lui, interjeté appel de la relaxe de Dominique de Villepin.

Les réactions

Le député villepiniste Jean-Pierre Grand a qualifié lundi le parquet de « représentant zélé » de Nicolas Sarkozy après l’annonce de la peine de quinze mois avec sursis requise à l’encontre de Dominique de Villepin au procès en appel de l’affaire Clearstream. « Dans son réquisitoire, le parquet a été le représentant zélé d’une partie civile absente (Nicolas Sarkozy, ndlr) », a déploré Jean-Pierre Grand Grand.

De son côté, le secrétaire d’Etat Georges Tron, ancien villepiniste, a souhaité lundi « qu’on puisse tourner la page » de la mise en cause de Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream, estimant que « toute la majorité », y compris Nicolas Sarkozy, y avait intérêt. Pour le secrétaire d’Etat à la Fonction publique, interrogé par Public Sénat, l’ex-Premier ministre, doit être à nouveau relaxé, comme en première instance.

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