1959 : le début d’une œuvre encore inachevée

1877 La notion gaulliste de la participation : une logique partenariale qui intègre l’actionnariat salarié

En dépit de ses origines anciennes, l’actionnariat salarié n’avait pourtant pas réussi à s’implanter durablement. Les théories de l’association subissaient la concurrence de la théorie marxiste, fondée non sur l’association mais l’opposition résolue entre capital et travail devant aboutir à la collectivisation des moyens de production et à la suppression de l’économie de marché.

Les expérimentations, la plupart du temps teintées d’utopisme ou de paternalisme, se traduisaient le plus souvent par des échecs par manque de pragmatisme. Enfin, la consécration législative de la société anonyme à participation ouvrière restait lettre morte face aux réticences conjointes des syndicats et du patronat.

Après les réformes sociales d’après guerre concernant notamment la création des Comités d’Entreprises (Décision du gouvernement de Charles de gaulle en 1945), c’est sous l’impulsion du Général devenu Président de la Ve République que l’actionnariat salarié allait connaître une seconde naissance dans le cadre de la politique de participation. Au moment du RPF (1947-1953), le général de Gaulle parlait alors de l’Association capital-travail.

L’ordonnance du 7 janvier 1959 sur l’intéressement prévoit expressément la possibilité d’un intéressement sous forme d’une participation au capital.

Mais l’étape la plus importante se situe en 1967.

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