De Gaulle, Eisenhower, Macmillan, et Adenauer

Canevas de la déclaration du général de Gaulle lors de la réunion plénière finale des quatre puissances, le 21 décembre 1959

 

  • Rapports Est-Ouest

1. Conscients du danger permanent que constitue le bloc soviétique et de la nécessité de ne pas reculer devant lui sous peine de risquer un déchirement en chaîne de l’Occident. Ceci étant vrai, d’abord, quant à l’Allemagne.

2. Cependant, disposés à prendre acte des affirmations de M. K. en ce qui concerne la détente et la coexistence. C’est dans cet esprit que nous avons proposé la prochaine conférence au sommet et que, suivant ce qui s’y passera, nous envisagerons d’en tenir d’autres, par la suite, en d’autres lieux.

  • Allemagne

Extrêmement réservés sur le sujet de Berlin. Nous n’accepterons pas, de toute manière, de consentir à laisser Berlin tomber dans le gouffre soviétique. En pratique nous nous en tenons aux propositions que nous avons faites à Genève. D’une manière plus générale, nous considérons que les problèmes allemands ne devraient être traités qu’une fois réalisée la détente que l’on invoque.

  • Désarmement

Nous n’avons pas montré beaucoup d’illusion sur les résultats positifs à attendre, à cet égard, de la conférence au sommet. Toutefois, nous avons décidé que les cinq des Dix devaient se mettre activement au travail. Nous avons pris acte notamment des idées avancées par les Britanniques dans le plan qu’ils avaient proposé. Nous avons pris acte également, d’une proposition française relativement au contrôle des véhicules des armes nucléaires.

  • Pays sous-développés

L’importance capitale du sujet a été constatée par tous. Il a été décidé de hâter les études concernant le comité occidental projeté à ce sujet. Il a été envisagé, d’autre part, de faire à M. K. une proposition de coopération Est-Ouest sur des sujets déterminés et limités, par exemple, la mise en valeur du Nil, ou la lutte mondiale contre une ou plusieurs maladies : tuberculose, poliomyélite, cancer, etc.

  • Économie

On a décidé que la question des rapports des économies européennes entre elles : Marché commun, groupe des sept, et avec les États-Unis et le Canada serait étudiée en commun par les États qui font partie de l’OECE avec les représentants des États-Unis et du Canada.

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