Le « n’importe qui » salue la serpillière des puissants

 

 

  • Par Nicolas Dupont-Aignan, député gaulliste

 

b32feaf3099af3a3c0f6308aa281ed6a_2 Ce 26 janvier matin sur Europe1, juste après une chronique de Thierry Guerrier sur ma campagne présidentielle et les intentions de Jean Arthuis de se porter candidat pour le centre, Jean-Pierre Elkabbach – avec le ton méprisant et suffisant qu’on lui connaît bien – nous a placés sur sa liste des « n’importe qui ».

Mon premier réflexe a bien entendu été de considérer cette insulte comme une véritable légion d’honneur venant de la serpillère des puissants que représente M. Elkabbach.

Mais très vite, c’est le sentiment de malaise qui m’a saisi violemment, car cette saillie de Jean-Pierre Elkabbach est également un crachat au visage de toutes celles et tous ceux qui m’accompagnent dans mon combat politique, un bras d’honneur aux centaines de milliers d’électeurs qui ont voté pour mon mouvement aux européennes et aux régionales de 2010.

En fait, Jean Pierre Elkabbach voit son petit monde s’écrouler, ne supporte pas l’émergence de nouvelles personnalités politiques qui refusent le bipartisme réducteur auquel il est tant attaché et qui protège si bien les intérêts d’une oligarchie complètement déconnectée du réel.

Jean Pierre Elkabbach parle toute la journée de tolérance, mais il a fait la preuve, une nouvelle fois ce matin, de son intolérance viscérale à l’égard de ceux qui veulent changer les choses, faire bouger les lignes.

Souvenons-nous comme il s’était moqué d’Arnaud Montebourg, lui qui propose la démondialisation.

Alors, il est vrai que je ne suis pas reçu dans les dîners en ville qui ne m’intéressent pas.

Il est vrai que je ne suis pas le confident du Président de la République.

Il est vrai que cela ne fait pas 40 ans que je cire les pompes des riches et des célèbres.

Il est vrai que je ne suis qu’un élu de la Nation, réélu député par deux fois au 1er tour de scrutin, le Maire le mieux élu de France avec 79,8 % des voix dès le 1er tour et le responsable d’un mouvement gaulliste qui représente un courant de pensée dans notre pays.

Heureusement, nous ne sommes plus au 18ème siècle et ce genre de différends ne se règle pas en duel à l’épée. Quelque chose me dit pourtant que M. Elkabbach se serait de toute façon défilé, lui qui refuse de m’affronter derrière un micro.

Jadis, il fallait payer des impôts pour avoir le droit de voter. Aujourd’hui, il semble falloir l’autorisation de M. Elkabbach pour se présenter !

M. Elkabbach, le « n’importe qui » vous salue bien.

17 commentaires sur Le « n’importe qui » salue la serpillière des puissants

  1. BAUMONT Michel // 8 février 2011 à 11 h 21 min //

    A ces journalistes qui font leur fond de commerce par la haine et la désinformation, ceux qui devraient déjà balayer devant leur porte et se regarder dans une glace afin de s’autoanlyser, (s’il le peuvent et j’en doute!!!), je dirai simplement, faites votre boulot messieurs, le travail qui est le vôtre, celui de l’information, votre travail de contrôle de l’information, et là je crois, qu’enfin, vous sortirez grandis au yeux de la collectivité et pourrez être fier du travail accompli de votre métier de Journaliste et je dirais à M.Elkabbach, sachant que l’on ne change pas les hommes du jour au lendemain, mais qu’au moins, et pour les années de fonction qu’il lui reste à effectuer, qu’il essaie au moins une fois dans sa vie, de mettre l’homme au centre des valeurs et non M. Elkabbach au centre du monde.

  2. On ne s’étonne pas qu’Europe 1 perde des parts d’audience avec de soi-disants journalistes ou éditorialistes comme J.P. Elkabbach ou J.M. Morandini : des « carpettes » qui n’ont plus aucune crédibilité.
    Bon courage Nicolas et ne renonce surtout pas, on a besoin de gens comme toi – Un ancien collègue.

  3. Je comprends votre malaise car on s’aperçoit de plus en plus que l’on n’a pas le droit de penser autrement que les moutons.
    La liberté de penser c’est la seule chose que l’on ne peut pas nous enlever.

    Je voterai pour vous et je vous remercie de vous battre pour notre pays.

    Courage. Salutations les meilleures.

  4. le message des tunisiens, » casse toi », doit être entendu par elkabach.
    je me souviens de georges marchais s adressant a el kabbach :
     » taisez-vous, el kabbach.. »

  5. Gérard Francillon // 30 janvier 2011 à 7 h 31 min //

    Monsieur « n’importe qui » gaulliste?
    C’est du « n’importe quoi »!
    gF

  6. bonsoir
    belle volee de bois vert à ce cireur de pompe des puissants de ce monde pour un homme comme celui là seul le libéralisme le plus debridé peut être porteur d’espoir la nation c’est ringard il fait partie du club des apatrides seule valeur l’argent et le pouvoir qui va de paire avec une pensée unique « il n’y a pas d’autre solution que le libéralisme la mondialisation rend tout le reste caduque où va s’arreter la dégringolade sociale au niveau de l’inde du pakistan de la chine que ces oligarques se méfient parce que dans ces sociétés des elkabach il y en a quantitativement très peu il ne faudrait pas qu’ils se retrouvent du mauvais côté de la barrière je suis un républicain de gauche chevénementiste et j’appelle de tous mes voeux à un front républicain pour 2012 je voterai pour le candidat qui me dira que oui c’est possible que l’étatdoit avoir un rôle régulateur que les services publics doivent exister et avoir des moyens que tous les citoyens sont égaux
    vigilance extrème le front national qui aux dernières éléctions se situait sur une ligne libérale claire a fair tun virage sur l’aile avec une position très « gaulliaine » je vois poindre un second tour Marine Nicolas avec beaucoup d’inquiétude !!!

  7. Qu’en pense son excellence Galouzeau de Villepin ?

  8. GUEGUEN MICHEL // 29 janvier 2011 à 19 h 57 min //

    Quel salaud ce Elkabach ! Taisez vous Elkabach !

    Michel GUEGUEN

  9. Bellenger Pierre // 29 janvier 2011 à 19 h 07 min //

    Nicolas Dupont Aignan a, pendant 2 ans, soutenu qi’il fallait dénoncer le traité de Maastricht qui donnait la Primauté du pouvoir à le Finance aux dépends de la Primauté à la nation, c’est à dire au Politique ; ça c’était du vrai gaullisme. Pour avoir subitement au printemps 2010 renoncé à cette dénonciation, il devient n’importe qui. A-t-il voulu s’aligner sur D. de Villepin, son ami gaulliste ? Alors, il devient une girouette, car son alibi de dénoncer l’Euro ne tient pas la route. Le franc rétabli sera soumis pareillement au traité da Maastricht, resté en vigueur. C’est bien ce traité qu’il fallait dénoncer. Il paye cher son erreur de tactique. En s’alignant sur DdV, pensait-il être son premier ministre en cas d’élection de DdV à la Présidence ? Je ne sais pourquoi, il a changé son fusil d’épaule. Inconsistance ? Dommage, pour une fois qu’on avait trouvé un politique qui voulait changer réellement quelque chose ! A vrai dire, que veulent ses troupes ? Du sentimentalisme gaullien ou du concret ?

  10. cet indidu,s’est construit grace à sa faculté de s’adapter aux nonbreux régimes qui se sont succédés ;il devrait mesurer ses propos, ceux qui le connaissent,ne seront pas choqués.

  11. Taisez vous Elkabbach !!!

  12. N’en déplaise à M. Elkabbach, le temps est venu des « n’importe qui », las que sont les Français du paysage politique que leur ont fait des décennies de dirigeants à la courte envergure, servis par des flagorneurs indéboulonnables car de convictions incertaines… « Taisez-vous, Elkabbach !  » (Georges Marchais dixit)

  13. Le Rouméliote // 28 janvier 2011 à 18 h 23 min //

    Excellent ! Comme d’habitude ! Donc, Debout La République est d’accord avec Georges Marchais : »Taisez-vous, Elkabbach ! » Et moi aussi… Qui l’eût cru ?

  14. SALVAT Bertrand // 28 janvier 2011 à 17 h 24 min //

    Trés bien dit.
    Le seul fait d’arme qui a lancé la « notoriété » de M. Ellkabach » a été le fameux « tais-toi Ellkabach » de Georges MARCHAIS en 1981, faisant de lui, ce jour-là , une « victime », qui exploita autant qu’il le put cette saillie du secrétaire général d’un Parti que notre journaliste n’avait pas tant critiqué que cela, pour devenir un « symbole » de la défense de la liberté !Il D’où une posture qu’il exploite depuis bien longtemps (à quel âge la retraite d’un emploi bien payé ?) et qui l’autoriserait à juger de tout et de tous du haut de son piédestal !

  15. André Vianès // 28 janvier 2011 à 15 h 13 min //

    En 2012, les « n’importe qui » de droite, de gauche, et de n’importe où, seront avec vous, Nicolas Dupont-Aignan,
    pour virer ces laquais et cette cinquième colonne d’intérêts particuliers et de parasites étrangers aux valeurs de notre République.
    Debout les n’importe qui de n’importe où !

    André Vianès

  16. Bravo Monsieur Dupont-Aignan,

    Je voterai pour vous à l’élection présidentielle et j’espère que vous serez élu car vous êtes le seul à avoir un projet de société cohérent pour enfin sortir la France des griffes de tous ces affairistes, politicards, etc. qui n’ont comme seul souci que leur propre intérêt et celui de la bande des copains du CAC40 qui mettent notre pays dans la misère et le chômage pour encore enrichir les plus riches au détriment du peuple !

    cd

  17. Je fais partie des « n’importe qui » et le lui souhaite bon vent à cet Elkabbach que l’on a que trop vu ou entendu !

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