Nicolas Dupont-Aignan candidat en 2012

 

nicolas-dupont-aignan-4 Discours de Nicolas Dupont-Aignan prononcé au deuxième Congrès national DLR

 

Le président de Debout la République (DLR), Nicolas Dupont-Aignan, a promis dimanche qu’il serait candidat à la présidentielle de 2012, se présentant comme le défenseur de la « souveraineté » de la France, de la sortie de l’euro et du rétablissement des frontières. Devant près d’un millier de personnes, réunies dans la salle Olympe de Gouges à Paris à l’occasion du 2e congrès de DLR, le député de l’Essonne (ex-UMP) a déchiré depuis l’estrade un faux billet de 10 euros, en promettant de mettre fin à « ce poison », à « cette monnaie d’occupation » qui provoque « vie chère », « délocalisations » et « chômage ». Se présentant comme « le candidat de la sortie de l’euro », il a appelé à la prise de deux « bastilles », la Banque centrale européenne (BCE) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), préalables selon lui à la création d’un million d’emplois, sa « priorité » pour la France. Il s’est également engagé à dénoncer, s’il était élu, tous les traités européens, pour une Europe « où la France conduise son destin de grande nation ». Nicolas Dupont-Aignan, 49 ans, a aussi insisté sur les frontières nationales, tant au niveau économique, avec l’instauration de droits de douane, que pour le contrôle de l’immigration. Prenant des accents très antimondialistes, il a renvoyé dos à dos l’UMP, qu’il a quittée en 2007, et le PS, deux partis réunis dans l’ »UMPS » : « tous les gouvernements ont mené la même politique depuis 1983 (…) l’abandon systématique dans tous les domaines de la souveraineté nationale » au profit de l’ »idéologie mondialiste », a-t-il lancé. Nicolas Dupont-Aignan, qui s’est exprimé devant un fond de scène aux couleurs de la France, a invoqué plusieurs fois le général de Gaulle, dont il se réclame, mais également Philippe Séguin. Il a aussi cité l’appel de Cochin de Jacques Chirac (1976), qui dénonçait l’UDF, pro-européenne, comme « le parti de l’étranger ». Dans son discours, il s’en est pris aux « mercenaires du système » que seraient les conseillers de Nicolas Sarkozy, Alain Minc et Jacques Attali, ou encore l’éditorialiste politique de RTL Alain Duhamel, appelant à le remplacer par un « Slovaque à 800 euros par mois », qui « fera aussi bien le travail de cire-pompes et de lèche ». Un autre journaliste, le rédacteur en chef de Mediapart Edwy Plenel, était l’un des invités du congrès en tant que « personnalité extérieure » au mouvement. « Nous avons en commun (…) d’avoir du respect pour ceux qui savent dire non », a déclaré M. Plenel, en évoquant « le refus d’un pouvoir oligarchique » et « le droit à l’information ».

 

 

 

 

Son discours intégral

Extrait : Comme un disque rayé, les représentants de la pensée unique, les consultants de haut vol, les Minc, Attali et autres, mercenaires du système, toujours du côté du manche, nous expliquent qu’il faudra travailler plus.

Travailler jusqu’à 62, 67 ans, mais où ? En Slovaquie ? En Inde ? En Chine ? Au Maroc ? Peut être, mais en France, où ? Dans quelles entreprises ? Tout le monde ne peut pas être recasé au Conseil économique et social pour services rendus ! Ou dans les associations clientélistes multipliées par les Conseil Régionaux de gauche.

Ils nous racontent tous que l’espérance de vie augmente, qu’il faut travailler plus longtemps mais qu’ils aillent demander aux ouvriers délocalisés qu’ils aillent demander aux femmes qui travaillent à la chaîne depuis 30 ans si leur espérance de vie augmente ! Qu’ils reviennent ensuite nous dire dans les yeux qu’on va vivre plus longtemps.

 

3 commentaires sur Nicolas Dupont-Aignan candidat en 2012

  1. Je ne voudrais pas jeter une ombre sur la candidature de Nicolas Dupont Aignan, car c’est bien d’avoir un candidat gaulliste qui se détermine pour les présidentielles avec la vue de sortir de l’Euro. Je n’oublie pas que c’est un des rares députés à avoir dit non au Congrès Sarkozien qui nous a plongé dans la Constitution Européenne jusqu’au cou, et ce malgré le NON français au référendum. Je n’oublie pas également qu’il a affronté volontairement la traversée du désert en quittant l’UMP à un moment où le dernier des ânes en politique était facilement élu quand il se présentait sous cette étiquette. Pour toutes ces petites choses c’est un candidat sympathique. Ce qui me reste encore en travers de la gorge c’est de lui avoir proposé de reprendre à son compte une modeste pétition pour le retour au franc, mais qui certainement sous son aura aurait pris une dimension certaine, mais il l’a ignorée totalement. Alors quand je le vois aujourd’hui déchirer symboliquement un billet en euro je me demande s’il est vraiment convaincu ou si c’est un opportunisme au moment ou l’Euro fait souffrir les peuples et quand l’opinion est plus réceptive à ce genre de message. Quoi qu’il en soit, c’est bien de relever ainsi le flambeau du gaullisme, mais je demande à être plus convaincu.

  2. Vous dites la vérité sur la situation de notre pays et je vous soutiens.

  3. courage Nicolas et bonne chance

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