8ème Universités de rentrée de Debout La République

 

3052700311_fe601f77ba Extraits (morceaux choisis) du discours de clôture de Nicolas DUPONT-AIGNAN – 10, 11,12 septembre 2010 – Dourdan

 « La France qui souffre, qui s’étend de jour en jour aux classes moyennes est quant à elle résignée, et ne croit plus en rien tant elle a été trompée. Mais voyons mes amis, la France pour moi, pour vous ce n’est pas cela !

Ce n’est pas ce détricotage permanent de la République,

Ce n’est pas ce déclin économique et cette misère sociale,

Ce n’est pas cet Etat aux ordres des oligarques,

Ce ne sont pas ces désordres à la base comme aux sommets,

Ce n’est pas cette école qui lâche et qui n’élève plus l’esprit,

Ce n’est pas ce dénigrement systématique de l’Etat.

Ce n’est pas le travail de sape sur les valeurs et les mythes fondateurs de la cohésion nationale et de la République. »

…/

« Pourquoi notre France qui dans son histoire a tant de fois montré le chemin, devrait-elle s’évaporer aujourd’hui ? Pourquoi les Français devraient-ils renoncer à être ce qu’ils sont ? Ils n’ont pas à rougir de leur passé.

NON, ils n’ont pas à rougir de ces grands rois qui ont bâti l’Etat ! Ils n’ont pas à rougir de Philippe le Bel qui, lui, a su mater les banquiers de l’époque, ils n’ont pas à rougir de François Ier qui a su, lui, protéger le français par l’édit de Villers-Cotterêts, contre la prééminence du latin des Clercs, si opaque au peule, ils n’ont pas à rougir de Louis XIII et de Richelieu qui ont su, eux, desserrer l’étau du Saint Empire romain-germanique.

Pas plus qu’ils n’ont pas à rougir des grands philosophes des lumières, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, du Code Civil et de son inspirateur Napoléon Bonaparte !

NON, ils n’ont pas à rougir de l’école publique gratuite, laïque et obligatoire, ni des défricheurs de l’avenir que sont nos grands savants, de Pasteur à Montagnier en passant par Robert Debré, et tant d’autres !

NON, ils n’ont pas à rougir de ceux qui après chaque épreuve se sont retroussés les manches – d’où qu’ils viennent d’ailleurs, Polonais, Italiens, maghrébins ou africains, ils n’ont pas à rougir des conscrits de Valmy et des poilus de Verdun, ils n’ont pas à rougir des pages sombres, sombres mais toujours sauvées, ni de la génération de la France Libre puis de la France combattante, qui a étonné le monde puis redressé la nation dans sa liberté, dans sa prospérité économique et dans son rayonnement culturel et politique ! »

…/

« Non, ils n’ont pas à rougir de cette France ruinée qui a redécollé avec les reconstructeurs. Paris de rien, ils ont fait Airbus, le Rafale, le TGV, seuls ils ont fait de notre pays une grande puissance nucléaire -et je ne peux manquer de rendre hommage à cet instant au général Pierre-Marie Gallois, qui nous a quittés, il y a quelques jours, dans sa centième année; il n’est pas simplement le père de notre doctrine stratégique, mais aussi l’image vivante d’un homme constamment tourné vers le service de son pays : un de ces hommes qui montrent ce que peut faire une nation, quand elle est bien gouvernée ! »

…/

« Mais la France c’est aussi le sursaut toujours possible quand tout paraît perdu et qu’elle est encore capable – pour reprendre le titre du dernier livre de notre ami Paul-Marie Coûteaux qui était notre invité hier au soir – capable d’espérer contre tout :

c’est Jeanne d’Arc et les taxis de la Marne, Verdun et Clemenceau, le 18 juin, Jean Moulin et l’armée des ombres. La France c’est une idée qui s’adresse au monde, comme le Général de Gaulle l’a si bien incarné. De Québec à Mexico, de Phnom-Penh à Téhéran. L’esprit de cette France là, j’en suis convaincu, est encore dans le cœur de très nombreux Français. »

…/

« Le choix n’est en vérité plus entre la droite et la gauche, il est entre une nation libre, un peuple qui dispose de lui-même et une mondialisation inhumaine qui détruit tout, pervertit tout, car elle achète tout, la conscience des hommes, leur âme, et jusqu’à l’humanité de l’Homme… »

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