Aujourd’hui, il y a une synthèse possible

M. de Villepin a annoncé le 25 mars la création d’un mouvement politique libre et indépendant qui verra officiellement le jour le 19 juin prochain… Le président de la République doit « être quelqu’un qui fait la synthèse d’un certain nombre de positions qui paraissent à première vue difficilement conciliables » et « a pour première tâche de rassembler » la droite et de la gauche « sur des sujets essentiels », a estimé dimanche soir l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin lors du « Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI, jugeant que ce n’était pas le cas avec Nicolas Sarkozy.

RTL10

 

M. de Villepin a annoncé le 25 mars la création d’un mouvement politique libre et indépendant qui verra officiellement le jour le 19 juin prochain, en affirmant encore davantage son ambition pour la présidentielle de 2012.

Faire la synthèse

Le président de la République doit « être quelqu’un qui fait la synthèse d’un certain nombre de positions qui paraissent à première vue difficilement conciliables » et « a pour première tâche de rassembler » la droite et de la gauche « sur des sujets essentiels », a estimé dimanche soir l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin lors du « Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI, jugeant que ce n’était pas le cas avec Nicolas Sarkozy.

« J’ai le sentiment, au quotidien, que la politique politicienne, la politique qui vise à cliver entre la droite et la gauche, à jouer des oppositions entre les uns et les autres, y compris la politique d’ouverture, qui s’est ramenée à bien des égards à une politique de débauchage, a conduit à empêcher ce rassemblement sur des sujets essentiels », a-t-il commenté.

Le déséquilibre institutionnel

Selon lui, ce qui lui « pose problème, c’est le déséquilibre institutionnel qui rend la politique aujourd’hui inefficace. Si on se pose la question ‘pourquoi avons-nous tant de réformes et si peu de résultats?’, il y a une raison assez simple à cela, c’est que le déséquilibre des institutions, la mise en avant d’un président de la République coupé de son gouvernement et coupé de l’Etat ne lui permet pas de faire appliquer ses réformes comme il le souhaiterait ».

Un Etat stratège

Concernant les déficits publics, Dominique de Villepin a estimé nécessaire de « définir un pacte républicain » car il faudra « à peu près 12 ans (…) pour revenir à l’équilibre », soulignant que cela correspondait au « temps de trois présidences ». « Sur les retraites, on voit bien qu’il y a un chemin possible », a-t-il également estimé, en se disant par ailleurs opposé à la politique « abrupte » du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite pratiquée « à l’aveugle » par le gouvernement et qui « ne correspond pas aux besoins de notre Etat ».

Pas de primaires

Dominique de Villepin a exclu dimanche de se présenter à des primaires en vue d’une candidature à l’élection présidentielle de 2012, jugeant ce mécanisme « contraire à la tradition politique » du gaullisme dont il se réclame. « Comment voulez-vous qu’un gaulliste puisse participer à de telles procédures », s’est exclamé l’ancien Premier ministre

Et pour conclure : « Ce n’est pas mon esprit et ce n’est pas l’esprit du gaullisme ».

 

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