Dominique de Villepin : un projet pour la France

Dominique de Villepin, dernier Premier Ministre de Jacques Chirac, a franchi le pas. Il crée son propre parti politique basé sur les valeurs « gaulliste, républicaine et sociale ». Son nouveau mouvement se propose de rassembler les Françaises et les Français au-delà des clivages partisans. Il convient donc de préciser, contrairement à ce que certains esprits chagrins annonçaient ces derniers temps, que le mouvement de Dominique de Villepin est totalement « libre et indépendant » de l’UMP. C’était, faut-il le rappeler, la condition indispensable pour réussir son « projet pour la France ».

 

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Dominique de Villepin, dernier Premier Ministre de Jacques Chirac, a franchi le pas. Il crée son propre parti politique basé sur les valeurs « gaulliste, républicaine et sociale ». Son nouveau mouvement se propose de rassembler les Françaises et les Français au-delà des clivages partisans.

Un parti libre et indépendant

Il convient donc de préciser, contrairement à ce que certains esprits chagrins annonçaient ces derniers temps, que le mouvement de Dominique de Villepin est totalement « libre et indépendant » de l’UMP. C’était, faut-il le rappeler, la condition indispensable pour réussir son « projet pour la France ».

Comme le souligne à juste titre le député UMP du Finistère Jacques Le Guen, « notre mission est d’abord de créer un pacte de confiance entre les Français et les élus ». Et le député villepiniste de préciser : « nous voulons un rassemblement allant de Debout la République au mouvement des citoyens » de JP. Chevènement. Objectif ambitieux !

Si le nouveau mouvement dont l’acte de naissance est programmé pour le 19 juin sera indépendant de l’UMP, Dominique de Villepin se refuse à ce qu’il soit une machine anti-sarkozyste. Mais il est évident qu’après le naufrage du parti présidentiel aux élections régionales qui « se déroule de toute façon sous nos yeux » comme le confie le député Daniel Garrigue, l’initiative de Dominique de Villepin propose, pour 2012, une réelle alternative. « Moi je suis gaulliste. Pour moi le gaullisme, ce n’est pas être de droite ou de gauche… C’est vouloir se rassembler dans l’intérêt du pays. » conclut-il.

Une sensibilité sociale issue du gaullisme

Au cours de sa conférence de presse, Dominique de Villepin a beaucoup insisté sur la dimension sociale du gaullisme : répartition des efforts, notamment dans le domaine fiscal ; proposant de suspendre le bouclier fiscal et d’augmenter les plus hautes tranches d’imposition. « Le bonus des traders n’est pas le quotidien des Français » affirme-t-il avec bon sens. Il prône aussi une justice salariale en réduisant l’écart entre les rémunérations qui a atteint des sommets insoutenables Enfin, il veut relancer la participation, œuvre inachevée du général de Gaulle.

La création d’un mouvement gaulliste, populaire et social est bien l’avenir auquel nous devons nous accrocher. Comme le souligne à juste titre le député UMP du Finistère Jacques Le Guen, « notre mission est d’abord de créer un pacte de confiance entre les Français et les élus ».

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