Promotion du français

 

  • Une grande Conférence de presse de 14 associations de promotion du français, le 30 mars au Salon du Livre Mardi 30 mars 2010, de 16h à 17h30          

 

clip_image008

A partir de 15h30 : accueil des participants par les associations porteuses ; 16h : Ouverture par le président d’une des associations, qui présente très brièvement le président-modérateur, les personnalités intervenantes, et les associations porteuses.
16h05 : Le Président –modérateur ‘à confirmer), l’écrivain Philippe de Saint Robert, passe la parole successivement aux intervenants pressentis : MM. Claude Hagège, linguiste, Professeur au Collège de France, Erik Orsenna, membre de l’Académie française, Pierre Delaveau, membre des Académies de Médecine et de Pharmacie, Bertrand Tavernier, cinéaste, X…, dirigeant d’entreprise industrielle, M.Y, syndicaliste …
16h30 : Le Président-modérateur passe la parole aux divers participants dans la salle pour exprimer leurs questions et propositions ; les représentants d’associations et de syndicats présents répondent aux questions posées.
17h25 : Le Président tire les conclusions de la conférence de presse et demande aux media représentés de donner le plus large écho aux demandes, propositions et exigences formulées.
Associations porteuses (à compléter) :
Alliance Champlain, Nouméa, Nouvelle Calédonie – http://www.alliance-champlain.asso.nc
Association Francophonie Avenir (AFRAV, 2811, Chemin de Saint-Paul, 30 129 Manduel – http://www.francophonie-avenir.com )
Association internationale francophone des Aînés (AIFA-France) abs AG2R, 35 , Bd Brune, 75014 Paris
Association pour la Promotion de la francophonie en Flandre (APFF, Spreeuwenlaan 12, 8420 De Haan – Belgique- http://www.francophonie.be /ndf)
Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (ASSELAF 22, rue François Miron, 75004 Paris – http://www.asselaf.fr ) Avenir de la langue française (ALF, 34 bis, rue de Picpus, 75012 Paris – http://www.avenir-langue-francaise.fr )
Cercle littéraire des écrivains cheminots (CLEC – http://clec.uaicf.asso.fr ) Comité du 9 mars 2009 (syndicats-associations, pour le droit des travailleurs de travailler dans leurs langues nationales (en France : abs ALF 34bisrue de Picpus)
Défense de la langue française (DLF – 222, avenue de Versailles 75016 Paris ; http://www.langue-francaise.org )
Forum francophone international France (FFI-France, abs d’ALF, 34 bis rue de Picpus, 75012 Paris – http://www.avenir-langue-francaise.fr )
(ICEG) 2, rue Appel, 75012 Paris – http://www.asso-iceg.fr Impératif français, Québec
Le Français en Partage (LFP, 25, Bd Arago, 75013 Paris, – http://lefrancaisenpartage.blogspot.com )
Respublicanova, Paris – – http://www.respublicanova.fr et – http://www.jeuneciceron.fr

 

  • Toutes ces associations se réjouissent de voir, en mars, le français et la Francophonie à la Une de quelques media : 40ème anniversaire du traité de Niamey, inauguration par MM. Sarkozy et Abdou Diouf, de la Maison de la Francophonie, et Semaine de la Langue française.          

  

    Mais nos associations constatent que :

  • l’enseignement « d’une langue étrangère » dès les petites classes – en pratique du seul anglais – est imposé aux enfants de France ;
  • l’enseignement secondaire offre de moins en moins d’autres langues que celle du dollar ;
  • l’enseignement supérieur français s’anglo-américanise, à un rythme accéléré depuis quelques années ;
  • les pressions se multiplient depuis vingt ans sur nos chercheurs pour faire de l’américain la seule langue de leurs publications et colloques en France, les mettant ainsi à la remorque et sous la coupe de la recherche et de gros intérêts anglo-saxons ;
  • la chanson en anglais noie de plus en plus les artistes qui chantent en français, jusque dans les concours et prix nationaux, seul le rap restant à peu près francophone ;
  • les armées de terre, de mer, de l’air, des pays européens, au nom de l’inter-opérabilité des forces OTAN, emploient l’anglo-américain jusque chez elles entre nationaux ;
  • les grandes entreprises « mondialisées » imposent, en France et ailleurs, l’anglais comme langue des logiciels et de la communication avec leurs cadres, malgré les réactions, enfin renforcées, des salariés et de leurs syndicats ;
  • les chaînes de télévision privées et publiques privilégient, aux « JT » du soir, la présentation-promotion (payée ?) de films américains dans de longs entretiens avec des acteurs et réalisateurs anglo-saxons ; les affiches de films en anglais n’étant plus guère traduites ;
  • la protection juridique du français assurée depuis 1994 (loi Toubon) est sans cesse rognée par trop de ses gardiens, jusque dans ses aspects de protection du consommateur, au mépris du principe de précaution ;
  • le réseau encore magnifique d’écoles françaises, d’instituts, centres culturels, alliances françaises, d’extension mondiale et de haute qualité, perd constamment de ses ressources d’Etat depuis plus de 20 ans, alors qu’il est un remarquable vecteur d’influence de la France ;
  • la Francophonie organisée (O.I.F.) stagne en fait depuis 10 ans, sans impulsion politique et sans croissance réelle des moyens de sa coopération multilatérale et de ses actions de solidarité. Symbole révélateur : son drapeau est inconnu parce qu’occulté…
  • l’Union européenne est devenue en fait le fourrier zélé de la langue et des intérêts anglo-américains jusque dans ses relations avec les pays francophones africains, et plus encore avec ses membres européens et leurs ministères, obligés de traiter en anglais les documents de travail, alors qu’ils devraient avoir le courage de les renvoyer à Bruxelles, en application des textes fondateurs de l’U.E.
     

Nos associations constatent que, dans le cas de la France, ces évolutions équivalent – au nom du « mondialisme » ou « globalization » – à une nouvelle mutation linguistique vassalisante, beaucoup plus rapide que ne le fut en Gaule le passage pluriséculaire des langues celtiques au latin. Elles estiment que cette mutation forcée, d’une ampleur impressionnante, dessert les vrais intérêts de la France, et de ses voisins, et qu’elle mérite que la Nation puisse en prendre une pleine conscience, et s’exprimer à ce sujet d’intérêt vital dans un grand débat national.

Nos associations demandent donc au Gouvernement d’organiser des « états généraux de la langue française et de la Francophonie ». Elles souhaitent que soient clarifiées d’urgence chez nous les places du français et des autres langues.

* Nota bene : Associations organisatrices : AFRAV, AIFA-France, ALF, Alliance Champlain, APFF, ASSELAF, CLEC, Comité du 9 mars 2009, DLF, FFI-France, ICEG, Impératif français, LFP, Respublicanova… Sigles développés dans le programme joint publié sur plusieurs sites, dont celui-ci : http://www.avenir-langue-francaise.fr Toutes informations complémentaires peuvent être obtenues au n° 06 82 61 72 53 (Melle Laura Lebeau).

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*