1er tour des Régionales 2010 …

 

lechevalier1sombres perspectives démocratiques, et réflexions structurelles

 Répétée à satiété –mais surtout par l’UMP et le PS, la « leçon » du scrutin régional serait la trop forte abstention.

Bien sûr, ces larmes de crocodile de l’UMPS ne sont pas asséchées par les journalistes, complices de cette palinodie.

Car, enfin, n’est-ce pas le PS et le Président SARKOZY (autrement dit l’UMP) qui ont dégoûté les français de voter quand ils se sont mis d’accord pour écarter, d’un revers de main, le choix fait par les Français lors du référendum de 2005 ?

C’est pourtant cette funeste « ratification parlementaire » du TCE refusé par le peuple qui a relancé l’abstention, excepté chez les électeurs du FN, qui renaît ainsi de ses cendres.

Le calice est-il bu jusqu’à la lie ? Non, hélas !

On sait que, pour le Président de la République, les réformes ne doivent connaître de pause qu’après la « réforme » des retraites et celles des élections « territoriales ».

Ainsi, si le peuple français se laisse faire, les prochains conseillers territoriaux seront élus sur la base d’un seul tour avec deux conséquences qu’on aperçoit mieux à l’issue de ce premier tour 2010 :

1/ les futurs vainqueurs n’auront, dans un premier temps, que 28/30 % des voix. Belle « démocratie »…

2/ puis, très rapidement, dans un second temps, ce genre de scrutin conduira rapidement à la mort les « petits » mouvements : Front de Gauche, MRC, MODEM, DLR, etc. En effet, ils seront certains de ne plus jamais pouvoir emporter le moindre siège.

3/ Il ne leur restera plus qu’à pratiquer l’entrisme dans les deux grosses formations pour tenter d’y faire survivre une partie de leurs idées…, sauf à vivre de façon marginale, comme le parti libéral de Grande Bretagne.

C’est donc sur cette nouvelle menace que débouchent les Régionales de 2010, d’autant que le Président de la République n’aime guère perdre, et qu’il constate que l’UMP n’est pas du tout la machine à gagner qu’avaient promis ses promoteurs de 2002…

Il y a donc encore beaucoup de combats à conduire pour la démocratie, mais rien ne prouve que les structures actuelles des démocrates, des républicains et tout particulièrement des gaullistes ne devront pas profondément changer pour nourrir l’espoir de les gagner.

Christian LECHEVALIER
Membre du Conseil National du mouvement gaulliste et républicain « Debout la République »

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