Rassembler les Français autour des valeurs gaullistes, républicaines et sociales

En politique, il est des choix difficiles à assumer ; mais il faut les faire.
Tous les militants le savent. La vie au sein d’une structure politique organisée n’est pas un long fleuve tranquille. Chacun de nous souhaite, et ceci n’est pas condamnable, la victoire de son camp, de ses idées et du leader qui les incarne.
D’élection en élection, avec son cortège de débats, d’affrontements, de coup de pub, chacun de nous veut convaincre et gagner.

 

 

43315a-les_mal_loges_non_grata_a_l_elysee En politique, il est des choix difficiles à assumer ; mais il faut les faire.

Tous les militants le savent. La vie au sein d’une structure politique organisée n’est pas un long fleuve tranquille. Chacun de nous souhaite, et ceci n’est pas condamnable, la victoire de son camp, de ses idées et du leader qui les incarne.

D’élection en élection, avec son cortège de débats, d’affrontements, de coup de pub, chacun de nous veut convaincre et gagner.

Les partis politiques, quels qu’ils soient et dans la mesure où ils rejettent les visions extrêmes, sont des outils indispensables à la vie démocratique. Personne ne le conteste.

Mais l’histoire de notre Nation, notamment celle du 20ème siècle, a montré qu’une limite ne doit pas être franchie : le pouvoir ne peut être exercé par aucun d’eux, fût-il majoritaire.

Ainsi, la présence systématique de Nicolas Sarkozy aux réunions des instances de l’UMP ou de ses satellites traduit une réalité qui pèse sur les choix du gouvernement : Le Président de la république n’est plus celui de tous les Français. Il est la tête de proue d’un syndicat d’intérêts particuliers.

Le Général de Gaulle nous a légué une règle essentielle qui caractérise ce que l’on appelle aujourd’hui le gaullisme de conviction : la primauté de l’intérêt général qui ne saurait être la somme des intérêts particuliers ; c’est aussi l’intérêt supérieur de la Nation.

Le parti politique qui se réclame du gaullisme se doit de la respecter et la promouvoir.

Tout le monde sait que les structures politiques ont, pour la plupart, une culture exclusivement portée à confondre leurs intérêts propres à l’intérêt général. Le gaullisme ne saurait se caler sur cette pratique.

Chacun de nous, gaulliste de conviction, doit, à chaque occasion, en fonction des circonstances qui rythment notre vie citoyenne, s’efforcer de prendre de la hauteur.

En 2012, l’actuel Chef de l’État ne pourra prétendre représenter les valeurs à partir desquelles notre action doit s’exercer.

Pour défendre ces valeurs gaullistes, républicaines et sociales, il convient, aujourd’hui ou demain, de créer les conditions pour un large rassemblement organisé.

Un rassemblement pour VAINCRE et non simplement pour exister, un rassemblement capable d’offrir aux Françaises et Français une réelle alternative à la politique actuelle.

Autrement dit, un rassemblement vraiment capable de peser lourd dans les urnes des premier et deuxième tours.

En intégrant la réalité politique d’aujourd’hui, ce rassemblement doit élaborer une vision nouvelle de l’indépendance de la France , tant dans le rôle de notre pays dans le monde, mais aussi dans l’Europe qu’il convient de faire évoluer dans un cadre confédéral, respectant ainsi le destin de chaque Nation qui la compose.

Ce rassemblement doit se faire en faveur d’une Europe organisée autour de politiques et projets communs, à plusieurs vitesses quand il le faut, créant une solidarité entre États, sans jamais violer la démocratie, comme Bruxelles qui s’arroge aujourd’hui le droit de placer la Grèce sous tutelle.

Ce rassemblement, large, généreux, des anciens du RPR social jusqu’aux chevènementistes de 2002, en passant même par les déçus de l’UMP et les « villièristes » trahis, doit avoir avant tout l’intérêt de la France au cœur, y compris en reprenant le principe de réalité du Général de Gaulle, si bien appliqué lors de la crise « de la chaise vide », et qui consiste à montrer qu’aucun traité ne prévaut sur l’intérêt national…

Le rétablissement de notre économie et de l’emploi ; l’équité sociale -notamment dans les efforts que les Français seront appelés à déployer- sont autant de d’objectifs qui devront être l’ossature d’un programme pour la France.

Nul ne sait qui sera le bon candidat pour porter ces valeurs en 2012.

Mais une chose est sûre, l’élection présidentielle imposera, à nous, gaullistes de conviction, une obligation de synthèse débordant largement des frontières habituelles des partis politiques actuels.

Alain KERHERVE – Christian LECHEVALIER

(éditorial n° 71)

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