Pour le « droit au crédit opposable »

 

  • Contre le « racket bancaire », Dupont-Aignan propose « le droit au crédit »

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Le président de Debout la République Nicolas Dupont-Aignan a demandé lundi, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale, des mesures contre le « racket bancaire », comme par exemple le « droit au crédit opposable ».

« Le secteur bancaire n’est plus au service de l’économie, a déclaré M. Dupont-Aignan, entouré d’une demi-douzaine de chefs de petites entreprises menacés par des refus de crédit ou des frais bancaires élevés. En 2009, quantité de petites entreprises sont tombées pour un refus de quelques milliers d’euros ».

Candidat aux régionales en Ile-de-France, le député-maire d’Yerres (Essonne) demande « un droit au crédit opposable », obligeant les banques à « justifier systématiquement par écrit tout refus de crédit ».

Le chef de file de Debout la République (ex-UMP) veut aussi une « séparation stricte entre banques de dépôts et banques d’investissement ». Il réclame une taxe Tobin « pour modérer les ardeurs spéculatives et faire contribuer l’économie de rente au financement de la protection sociale ».

Entouré d’un porte-parole de www.petition_contre_les_abus_bancaires.org, M. Dupont-Aignan a qualifié « d’utile » le médiateur du crédit, « mais c’est un pansement ». Il juge que la taxation exceptionnelle des bonus bancaires de 2009 « est un plus, mais pas à la hauteur de l’enjeu ».

Le gouvernement a décidé d’affecter le produit de cette taxe – 270 millions d’euros – à la banque publique de financement des petites et moyennes entreprises Oseo. Mais « Oseo ne prête pas directement aux entreprises », ont souligné M. Dupont-Aignan et ses hôtes

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  • Retrouvez le « Mémorandum pour un secteur bancaire responsable en France » présenté par NDA lors de la conférence de presse :

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