Entre le Front de Gauche et l’Arc Républicain de Progrès : il faut choisir !

 

  • Un appel pour l’union du peuple de France par  Claude Beaulieu, Geneviève Blache, Jean Lévy, Claude Gaucherand (http://www.comite-valmy.org/)

 

clip_image001

Par cet appel, nous voulons dépasser les limites étroites, et combien faussées, de la tactique électorale. L’Arc Républicain de Progrès ne présente aucun candidat aux élections régionales de mars prochain.

C’est l’avenir de la France et de son peuple que nous voulons évoquer.

Ce qui est remarquable – et condamnable – c’est l’absence totale de référence à l’Union européenne dans tous les programmes proposés aux Français. Comme si notre pays était hors de l’UE, alors que 80% de nos lois ne sont que la simple traduction des directives de Bruxelles. La politique économique, sociale, militaire de notre pays est dictée hors de nos frontières. Depuis trente ans, les dirigeants européens, dont les nôtres ( de gauche comme de droite), fixent, loin de leurs peuples, les orientations capitales mises en pratique localement.

C’est une première ébauche de l’Europe fédérale des Régions, dans laquelle, chaque Etat serait réduit à n’être plus que quelques « Länder » de l’empire européen.

Des leaders politiques ne cachent pas leur adhésion enthousiaste à cette perspective. C’est le cas, entre autres de Jean-Paul Huchon, la tête de liste socialiste dans la région Ile-de-France, qui souhaite ouvertement la suppression des Etats Nations. Cette position est partagée par le PS, les Verts, le Modem, et bien sûr, par l’UMP, qui évite prudemment d’aborder publiquement la question.

Et le Front de Gauche ?

Certes, ses composantes – PCF, Parti de gauche – et leurs leaders contestent les effets de la politique européenne, mais sans jamais remettre en question l’intégration de la France au sein de l’Union. Ces partis ne sont pas avares de déclarations « anticapitalistes », de mises en cause du « patronat », mais c’est pour prôner une « autre Europe », une « Europe sociale ». Comme si cette éventualité n’était pas contradictoire avec la volonté des partisans de la construction européenne, depuis la CECA et à toutes ses étape, de bâtir un empire dominé par le capital international, et par là même, inféodé étroitement aux Etats-Unis et à leur politique atlantiste.

Le Front de Gauche, comme le NPA, font l’impasse sur la souveraineté du peuple de France et l’indépendance nationale, considérant ces notions comme dépassées et marquées du sceau du nationalisme rétrograde. En ciblant seulement sur Nicolas Sarkozy, le PCF et le Parti de Gauche ne permettent pas de faire la lumière sur l’identité de politique qui existe entre celle menée à Paris par le chef de l’UMP et celles pratiquée à Athènes et à Madrid, par des dirigeants socialistes, les orientations communes étant contenues dans les traités d’Amsterdam et de Lisbonne.

Malgré cela, PS et Front de Gauche se retrouveront unis sur une même liste au second tour des Régionales !

De ce fait, la « gauche de la gauche » contribue à brouiller le paysage politique, à égarer idéologiquement une partie de la population et à réduire ainsi les capacités de résistance de notre peuple. Comment, dans l’histoire de notre pays, de 1940 à 1944, envisager une Résistance qui aurait ignoré l’occupation allemande pour réserver ses coups au seul gouvernement de Vichy et à sa politique de réaction sociale ?

Car il faut le dire et le répéter : l’indépendance d’une nation est la condition première de sa souveraineté. Sans indépendance, sans souveraineté, il n’y a pas de libération sociale possible.

L’exemple des pays d’Amérique latine, groupés au sein de l’Alba, est là pour nous le prouver. S’ils n’avaient pas d’abord rompu les chaînes qui les asservissaient à Washington, et retrouvé leur faculté d’agir librement, ni le Venezuela, ni la Bolivie, ni l’Equateur n’auraient pas été en mesure de pratiquer une politique progressiste et de conduire leurs peuples sur le chemin du socialisme. S’il n’avait pas mis l’indépendance nationale au premier rang de ses priorités, Cuba serait redevenu une colonie étatsunienne, comme du temps de Batista.

Ces vérités doivent être prises en compte en Europe et en France particulièrement.

Elles sont à la base du regroupement de familles politiques diverses, effectué au sein de l’Arc Républicain de Progrès et de sa démarche politique d’union du peuple de France.

L’ARP, contrairement au Front de Gauche, vise à rassembler sur le triptyque

UNE FRANCE INDEPENDANTE,

UNE NATION SOUVERAINE,

UNE REPUBLIQUE LAÏQUE ET SOCIALE

Ces trois notions sont inséparables dans notre combat. C’est pourquoi entre l’Arc Républicain de Progrès et le Front de Gauche, il faut choisir !

Claude Beaulieu, Geneviève Blache, Jean Lévy (membres de la direction du Comité Valmy)

 

  • Pour soutenir cet appel, répondre sur le forum ou envoyer les signatures à info@comite-valmy.org

1 commentaire sur Entre le Front de Gauche et l’Arc Républicain de Progrès : il faut choisir !

  1. Raphaël D. // 16 juillet 2020 à 0 h 33 min //

    Ce texte a 10 ans et n’a pas pris une ride : au contraire, il sonne très juste !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*