Le quinquennat de Nicolas Sarkozy est « un long tunnel »

 

  • Pour Dominique de Villepin sur France Culture, le quinquennat de Nicolas Sarkozy est « un long tunnel »

    ddv10 Alors que le verdict du procès Clearstream approche (il sera rendu le 28 janvier, mais n’aura, dit-il, aucune incidence sur la suite de son parcours), Dominique de Villepin se confie longuement dans l’émission Le Rendez-vous des politiques, l’émission de France Culture en partenariat avec L’Express, qui sera diffusée samedi 16 janvier à 11 heures.

    « L’élection présidentielle de 2007 devait ouvrir de nouveaux possibles, elle ne n’a pas fait. Tout est à refaire », assène-t-il, continuant de critiquer fortement l’action de Nicolas Sarkozy, incapable de la moindre « autocritique ».

    Son quinquennat ressemble désormais, selon l’ancien Premier ministre, à « un long tunnel »: « Tous les autres présidents ont eu le courage de clore certaines périodes de leur mandat pour en ouvrir d’autres. » Il vise ainsi le débat sur l’identité nationale: « On peut faire des bêtises, mais persévérer à ce point, c’est prendre de vrais risques! »

    Dominique de Villepin évoque plusieurs sujets d’actualité: il se prononce pour une résolution parlementaire sur le voile intégral (demandant qu’on évite à tout prix « une loi générale ») et contre le droit de vote des étrangers aux élections locales.

    L’Afghanistan, le clivage droite/gauche, et, bien sûr, l’élection présidentielle de 2012 sont les autres sujets qu’il aborde.

 

  • Dominique de Villepin sur BFM Radio

    Dominique de Villepin a égratigné jeudi sur BFM Radio le ministre de l’Industrie Christian Estrosi, en déplorant un « dysfonctionnement » dans le suivi du dossier lié aux délocalisations de Renault.

    Il s’est d’abord félicité de ce que Nicolas Sarkozy ait convoqué le PDG du constructeur automobile Carlos Ghosn pour évoquer avec lui les projets de délocalisation de sa production de Clio en Turquie. Ce qui va « dans le sens d’un patriotisme économique est une bonne chose », a-t-il estimé.

    Mais il a aussitôt nuancé ses propos : « Ce que je souhaiterais, c’est qu’on n’attende pas aussi tard pour admonester un chef d’entreprise où l’Etat est partie prenante ».

    « C’est quand même curieux que l’on découvre aussi tard un tel projet », a-t-il insisté, et que « l’on ne puisse pas très en amont accompagner Renault dans ses projets pour faire en sorte que nos intérêts nationaux soient préservés ».

    « De ce point de vue là dans le calendrier, il y a un dysfonctionnement et quelque chose qui n’a pas été correctement fait », a déclaré l’ex chef du gouvernement.

    « Un ministère de l’Industrie, ça doit servir à assurer ce suivi là », a ajouté M. de Villepin en direction de M. Estrosi qui est un proche de Nicolas Sarkozy.

    Le patron de Renault est convoqué samedi par le chef de l’Etat, qui a déjà prévenu 
    « Nous ne mettons pas tant d’argent pour soutenir nos constructeurs pour que la totalité des usines s’en aillent à l’extérieur ».

 

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